Robotisation

WeldingDroid va automatiser le soudage de réservoirs dans l’agroalimentaire en Norvège

WeldingDroid va automatiser le soudage de réservoirs dans l’agroalimentaire en Norvège

Skala Fabrikk, spécialiste de l’acier inoxydable, a récemment choisi WeldingDroid pour automatiser le soudage de ses réservoirs, un choix dicté par les avantages de la technologie en matière d’ergonomie, de flexibilité et d’environnement de travail. La société norvégienne Skala Fabrikk fabrique depuis 122 ans des réservoirs et différents équipements et technologie employés dans l’agriculture, la production laitière, la pêche, la production alimentaire et le secteur maritime.

Aux termes de ce contrat, WeldingDroid construira un nouveau robot de soudage sur mesure pour Skala. Cette version longue de dix mètres du robot évolutif maison est la plus grande machine jamais produite par l’entreprise en plein essor originaire du Danemark. Celle-ci peut automatiser le soudage de réservoirs mesurant jusqu’à 3 m de diamètre.

Une production simplifiée et plus rentable

En dehors des robots de soudage proprement dits, cette commande majeure passée à WeldingDroid porte également sur la fourniture au client d’une solution moderne d’approvisionnement en gaz permettant au soudeur de « faire d’une pierre deux coups », c’est-à-dire d’utiliser le PurgeMaster non seulement pour réaliser le soudage mais aussi pour conserver le gaz résiduel lorsqu’il intervient sur de grands réservoirs et conteneurs. PurgeMaster dose le gaz avec une précision telle qu’il peut réduire de jusqu’à 90 % la consommation de gaz résiduel lors du soudage de tubes.

Artec Studio 17

« Jusqu’à présent, nous utilisions un procédé de soudage par jet de plasma orbital à l’intérieur de nos réservoirs, ce qui nous obligeait à faire appel à un équipement complexe, avec de nombreuses pièces mobiles. Nous apprécions la facilité d’utilisation et de maintenance de la solution de WeldingDroid. Il est également très simple d’adapter la machine à différentes tailles de réservoirs. Le système de gaz résiduel, en particulier, est révolutionnaire pour nous car il va largement simplifier notre production de réservoirs. Cette optimisation de notre production en Norvège revêt une grande importance pour renforcer notre compétitivité. Selon nos calculs, WeldingDroid peut nous aider non seulement à réduire nos coûts, mais aussi à améliorer la qualité et le rendement, ainsi qu’à alléger considérablement le travail statique »

Julian Sagøy, coordinateur du soudage chez Skala Fabrikk

Les robots séduisent les jeunes

Julian Sagøy juge en outre la technologique robotique importante pour attirer les jeunes vers des carrières dans le soudage et l’industrie en général. « L’automatisation et la robotisation vont rendre ces métiers plus attractifs pour les jeunes générations. Nous souhaitons montrer à nos futurs collègues que le soudage n’est plus une tâche manuelle monotone effectuée dans un atelier vieux, sombre, froid et poussiéreux. »

Le premier contact entre WeldingDroid et les industriels norvégiens a été établi à la suite de la publication d’un article sur LinkedIn par Kevin Christensen, inventeur de la technologie et fondateur de la société éponyme. L’article a éveillé l’intérêt de Lascentrum Norge, qui s’est proposé comme distributeur et a invité Kevin Christensen à prendre la parole lors du salon Smart Industri et devant l’association norvégienne du soudage (Norsk Sveiseteknisk Forbund). C’est à cette occasion que Julian Sagøy, coordinateur du soudage chez Skala Fabrikk, a découvert les solutions disponibles avec le produit WeldingDroid X1 et la caméra de suivi des cordons de soudure. Cette caméra permet à la machine d’ajuster constamment le soudage à la position optimale. Il est ainsi possible d’automatiser entièrement le soudage des tubes et des réservoirs, sans surveillance humaine.

« Nos contacts avec le secteur norvégien du soudage et de l’industrie ont été très inspirants. Confrontés à la hausse des coûts de main-d’œuvre et des prix des matières premières comme du transport, sans parler d’une pénurie générale de soudeurs qualifiés, de nombreux industriels à travers le monde ont un besoin urgent d’améliorer leur efficacité et leur rentabilité. Dans ce contexte, la possibilité offerte aux soudeurs qualifiés, sur leur lieu de travail, d’automatiser des opérations peu gratifiantes et de consacrer leurs efforts à des tâches plus rentables fait réellement la différence »

Kevin Christensen, CTO et fondateur de WeldingDroid

Pour ses travaux de soudage, l’industrie norvégienne commence à envisager sérieusement la robotisation en remplacement de l’externalisation à des soudeurs manuels à l’étranger, ayant pris conscience des gains de temps et de compétitivité ainsi que des économies qu’apporte cette solution : « Globalement, il s’avère plus coûteux et plus long de sous-traiter le soudage dans des pays à bas salaires car les éléments soudés présentent généralement des défauts et des problèmes qu’il faut résoudre à leur retour en Norvège. Les machines de WeldingDroid, en revanche, font gagner un temps précieux aux industriels qui ont à souder des tubes ou réservoirs à parois très fines, en acier inoxydable résistant aux acides. Or, en Norvège, c’est la main-d’œuvre qui est onéreuse », souligne Tore Endsjø, directeur général de Lascentrum Norge AS, distributeur local de WeldingDroid ayant accompagné de projet.

FM Logistic accélère les processus logistiques d’un entrepôt IKEA

FM Logistic accélère les processus logistiques d’un entrepôt IKEA

Dans le cadre d’un investissement conjoint avec son client IKEA, FM Logistic vient de déployer un robot autonome MiR500 afin de fluidifier les processus logistiques de l’entrepôt de Jarosty en Pologne.

Mobile Industrial Robots (MiR), a annoncé le déploiement d’un robot mobile autonome (AMR) au sein d’un centre de distribution d’IKEA opéré par FM Logistic, spécialiste français des services logistiques. Avec le MiR500, cet entrepôt se dote d’une technologie qui peut être librement configurée et utilisée dans les opérations quotidiennes, permettant aux employés de se concentrer sur des tâches les plus complexes et à plus forte valeur ajoutée.

Les AMR, une alternative rentable aux AGV

Au sein de l’entrepôt, le robot MiR500 a pour mission le transport de palettes et de charges allant jusqu’à 500 kg. Le principal objectif est de soulager les employés d’activités répétitives et peu productives, d’améliorer la sécurité du travail et d’optimiser les coûts de l’entrepôt.

FM Logistic accélère les processus logistiques d'un entrepôt IKEA

« Afin de créer un avantage concurrentiel pour l’entreprise et nos clients, nous investissons dans des solutions innovantes qui sont flexibles, faciles à utiliser et donc rentables. La technologie de Mobile Industrial Robots est beaucoup plus intéressante financièrement à l’usage que les systèmes de véhicules autoguidés (AGV). Dans ce cas particulier, la solution de MiR est plus de deux fois moins onéreuse. »

Alexander Damie, Head of Innovation and Methods Process chez FM Logistic Central Europe (CE)

Des processus optimisés et une sécurité accrue

Après une phase de formation des employés de l’entrepôt et des personnes supervisant le robot mobile, le MiR500 fonctionne aujourd’hui de manière totalement autonome, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

« Ces tâches de mise en œuvre pour notre client nécessitent le transport de quantités importantes de colonnes de palettes en bois vides en raison de leur utilisation pour le stockage dans les entrepôts automatiques. Il s’agit d’un processus idéal pour l’automatisation. La mise en œuvre en cours dans la distribution comprend l’intégration d’un robot autonome qui transporte les palettes vides dans le flux de marchandises interne. Lors des tests, le robot a parcouru plus de 60 km, effectué 180 missions avec succès et transporté plus de 1 500 palettes vides. Grâce à cela, il a été possible d’optimiser les déplacements tout en maintenant l’entière sécurité des employés et de garantir la rentabilité de cet investissement. »

Edyta Smiechowicz, Directrice du site de Jarosty de FM Logistic CE

De futurs projets d’automatisation chez IKEA

« Le déploiement du robot MiR au sein du centre de distribution de Jarosty est une nouvelle étape dans l’optimisation de nos processus via la mise en œuvre de solutions innovantes pour nos opérations logistiques. C’est un parfait exemple de la bonne utilisation des synergies entre nos deux entreprises et de ce que nous pouvons nous apporter mutuellement. Cela nous permet d’améliorer et d’adapter sans cesse les processus d’entrepôt à la nouvelle réalité – un hybride entre les processus manuels et automatisés »

Sebastian Kaczmarski, Central Fulfilment Operations Manager chez IKEA Pologne

Il s’agit de la deuxième mise en œuvre de ce type de robot chez FM Logistic, réalisée avec ASTOR et ABZ Automatyka, intégrateurs de solutions robotiques en Pologne. L’année dernière, un modèle légèrement plus petit – le MiR200 – a commencé à travailler sur la plate-forme logistique de Mszczonów, où il soutient les opérations de co-packing. Il transporte les déchets de production, tels que les feuilles et les cartons, vers le centre de tri, parcourant quotidiennement environ 18,5 km. Cette distance devait auparavant être couverte par les employés.

FM Logistic envisage d’autres mises en œuvre de robots mobiles autonomes au sein d’autres sites à l’avenir.

Robotique : Vers un fantasme à 800 millions d’euros ?

Robotique : Vers un fantasme à 800 millions d’euros ?

Tribune de Patrick Dehlinger, CEO Wyca Robotics

La robotique des champions

Reprenons les propos récents du gouvernement que nous soutenons : oui la robotisation fait gagner en compétitivité, évite les délocalisations et réduit la pénibilité et les risques de troubles musculo-squelettiques.

Puisque la robotique se pare de telles vertus, le plan France 2030 lui réserve une enveloppe de 800 millions d’euros, au titre du financement des « acteurs de la production de machines intelligentes et autres robots embarquant des logiciels ou de l’intelligence artificielle » et de « la transformation des sites industriels de manière massive vers de la machine intelligente ».

En quelques phrases, tout est dit. Il n’y a de robotique que la grande, celle des chaînes et des systèmes d’assemblage automatisés, des convoyeurs, des bras robotiques, bourrés d’intelligence artificielle, s’appuyant sur de lourdes infrastructures informatiques dans des structures normées, dotées de collaborateurs rompus aux processus de fabrication pilotés. Bref, une robotique que seuls les grands groupes et les multinationales connaissent, d’ores et déjà organisée pour en accueillir plus encore.

Le cœur de cette robotique massive provient principalement du Japon, de la Chine ou des États-Unis, d’ailleurs. C’est logique. Quand vient l’heure du choix et de l’investissement, les leaders mondiaux (qui ne le sont souvent que parce qu’ils ont su racheter l’innovation européenne financée sur les fonds publics) présentent le moins de risques. Ils seront les grands gagnants du plan France 2030, sans aucun doute.

Les autres ? Rien n’est moins sûr. Toute une part de l’industrie robotique semble ignorée de ce nouveau plan et privée du soutien public. Elle est pourtant pensée et développée par des sociétés françaises pour répondre aux besoins immédiats et urgents de 80 % du tissu industriel français, particulièrement sous pression à notre époque.

Appel à manifestation d’intérêt et zones blanches

Les critères d’innovation et d’intelligence artificielle, réclamés par le nouveau plan, introduisent un biais qui exclut de nombreux constructeurs français, à la fois de l’accès aux financements et de la visibilité qu’ils donnent. L’appel à manifestation d’intérêt (AMI), lancé en grande pompe, vise à encourager les entreprises à montrer à nos édiles en quoi elles innovent et pourquoi elles mériteraient d’être financées. S’inscrire dans un programme de recherche, pourquoi pas, ce ne sera pas la première fois. Mais quid des sociétés françaises qui maîtrisent déjà les technologies utiles et cherchent à les commercialiser ? Rien n’est prévu dans ce grand plan, ni pour elles ni pour leurs clients.

Cet AMI aurait eu plus de sens s’il avait pour objectif de mieux comprendre les contraintes du tissu industriel et les raisons du retard des petites et moyennes entreprises. Il suffit d’observer la myriade d’entreprises satellites, sous-traitantes de sous-traitants, qui n’est absolument pas organisée pour accueillir cette robotique de fantasme que l’on valorise tant.

Comprendre l’état d’esprit d’une TPE ou d’une petite entreprise vis-à-vis de sa transformation et de son intégration dans le champ concurrentiel est loin d’être simple. Alors oui, l’exercice exige une analyse fine et aboutie du secteur de la robotique et surtout de son marché.

Discrétion du tissu économique français majoritaire

Elles ne font pas de bruit et pourtant réalisent 1 300 milliards d’euros de chiffre d’affaires et emploient près de la moitié de la masse salariale en France. Mais le fonctionnement des petites entreprises semble encore insaisissable pour ceux qui nous dirigent. Les TPE ne font jamais appel à des cabinets d’études. Elles ne créent pas ou bien peu d’équipes dédiées à la réflexion, l’évaluation, l’évolution et l’innovation. Elles travaillent à flux tendu, connaissent des difficultés de recrutement, luttent pour maintenir de bonnes conditions de travail afin de préserver les emplois dont elles ont cruellement besoin.

Pragmatiques, manquant de temps pour tout, elles ne s’amusent pas à remettre en question leur organisation au nom d’une coûteuse et pénible digitalisation de façade. Les petites entreprises n’ont pas plus de process digitaux qu’elles n’ont d’avis tranché sur la question. Vouloir les informatiser à marche forcée pour aller vers plus de transformation est illusoire. Si elles devaient mettre en place de nouvelles technologies, ce ne serait qu’avec simplicité, rapidité et efficacité, pour des gains de productivité rapides, clairs et non équivoques.

Quand enfin un plan de relance saura s’adresser concrètement à son tissu économique et industriel réel et lui proposer des solutions accessibles pour rester compétitif, réduire la pénibilité, mieux recruter en France et utiliser les technologies françaises innovantes déjà disponibles, alors enfin peut-être l’on pourra applaudir l’innovation d’État. En attendant le miracle, il reste les régions, les seules encore aujourd’hui à se démener pour les entreprises de leur territoire.

Un robot MiR200 optimise l’ergonomie d’un poste d’emballage chez Lenze

Un robot MiR200 optimise l’ergonomie d’un poste d’emballage chez Lenze

Lenze est l’un des leaders mondiaux de l’automatisation dans le domaine de la fabrication de machines, spécialiste de l’Automatisation Centrée sur le Mouvement (Motion Centric Automation). L’entreprise familiale, fondée en 1947 en Allemagne, compte 3700 salariés à travers le monde répartis dans plus de 60 pays. Lenze travaille pour et avec ses clients pour créer des produits et des packages mécatroniques innovants, des systèmes performants composés de matériels et de logiciels pour l’automatisation des machines, ainsi que des services de numérisation.

En France, le groupe Lenze dispose de deux filiales et emploie 180 personnes. Créé en 2004, le site de Ruitz dans les Hauts de France est une « vitrine de l’Industrie du Futur ». Il compte désormais 130 salariés et produit des variateurs de fréquence et des motoréducteurs. Ce site intègre également une plateforme logistique pour livrer ces appareils sur toute la côte atlantique de l’Europe et au Maghreb.

Améliorer l’ergonomie d’un poste en réduisant les déplacements des opérateurs

C’est pour son Poste Emballage des Petits Colis que Lenze a identifié un besoin d’amélioration de l’ergonomie. En effet, le poste comportait beaucoup de déplacements et un port de charge répété de colis, avec des mouvements pouvant entraîner des TMS (troubles musculosquelettiques). Au total il s’agissait d’environ 100 colis par opérateur par jour.

Afin d’améliorer l’ergonomie en même temps que la productivité de ce poste, l’entreprise a décidé d’intégrer un robot mobile autonome (AMR) pour prendre en charge le transport de produits finis entre le poste d’emballage et la station de stockage avant expédition. Le robot devait pouvoir parcourir en toute autonomie près de 5 km par jour, soit 100 km par mois environ.

« L’emballeur devait, à chaque colis, prendre le carton et le porter pour le déposer sur une palette située à côté du poste. Notre but était de simplifier son travail : en s’occupant du transport des colis, le robot mobile permet à l’emballeur de ne plus perdre de temps à quitter son poste ».

Olivier Regnier, Manager Logistic chez Lenze

Le choix s’est porté sur un AMR MiR200, équipé d’un convoyeur motorisé. Pour ce projet, Lenze a travaillé avec l’intégrateur CJL Pack et le distributeur HMI-MBS. La mise en place de la solution a durée un an, du début de la rédaction du cahier de charge à la mise en route de l’installation.

Un choix guidé par la simplicité et la sécurité

Lenze a choisi de s’orienter vers les solutions MiR en raison de la simplicité de mise en œuvre du robot mobile, avec notamment le mode d’apprentissage de l’environnement de la machine. Contrairement aux AGV classiques, le robot mobile ne se contente pas de suivre un parcours prédéfini à l’avance. Il s’adapte en temps réel à l’environnement immédiat.

Avec des capteurs et sa caméra 3D intégrés, le MiR200, est capable d’identifier son environnement et d’emprunter le chemin le plus efficace vers sa destination, et cela, en contournant soigneusement les obstacles et les personnes présents sur le site.

Un robot MiR200 améliore l’ergonomie du Poste Emballage Petits Colis chez Lenze

Le robot n’a besoin que d’un point de départ et d’un point d’arrivée, et calcule un nouvel itinéraire en fonction de la configuration immédiate de l’usine.

Un fonctionnement simple pour des bénéfices immédiats

Le MiR200 est équipé d’un convoyeur motorisé, synchronisé avec un système automatisé constitué de plusieurs stations motorisées de dépose et de prise. Dès lors qu’un carton est emballé et prêt, le robot reçoit d’information et se dirige vers la station d’emballage. Le système détermine la taille du carton, et le carton est alors chargé sur le robot par le convoyeur motorisé. Le robot se déplace ensuite vers le point de dépose, et dès qu’il est en position, le convoyeur est activé : le carton est à ce moment-là déposé sur une station où les cartons sont consolidés avant expédition.

Le cycle complet comprenant le déplacement, l’analyse du carton, la saisie du carton et le transport, dure entre 2 et 4 minutes. Le MiR200 fonctionne sans interruption en équipe de 2×8 heures, entre 6h et 21h, et parcourt en moyenne 5 km par jour.

« Nous avons pu constater une amélioration de la productivité sur les postes concernés de l’ordre de 10 à 15%. Ceci dû au fait que le robot évite beaucoup de déplacements inutiles aux opérateurs et limite également les ports de charge de l’ordre de 2000 kg par jour. »

Olivier Regnier, Manager Logistic chez Lenze

Concernant la gestion des batteries, l’installation a été programmée de manière à ce que le robot se rende de façon autonome sur sa station de charge, dès que le niveau des batteries passe au-dessous de 30%. Par ailleurs, Lenze utilise les temps de pause pour remettre en charge le robot, de telle sorte, qu’il est disponible continuellement entre 6h et 21h dès qu’il est sollicité, sans avoir à se préoccuper d’un changement de la batterie.

« Nous avions déjà sur le site des robots autonomes de type AGV. De plus, la fiabilité de fonctionnement du robot MiR, et plus largement de l’installation, ont rendu l’acceptation du robot très facile. Une formation basique à l’utilisation du robot a été faite pour les opérateurs. Cela s’avère largement suffisant pour leur permettre de gérer les quelques contretemps parfois rencontrés. »

Olivier Regnier, Manager Logistic chez Lenze

La cohabitation homme-robot s’est donc faite naturellement, alors que la zone de travail du robot est également un lieu de passage régulier pour les personnes. Lenze réfléchit à d’autres applications du robot, notamment pour étendre le rayon d’action de l’installation actuelle.

MiR lance une nouvelle solution de remorquage de chariots

MiR lance une nouvelle solution de remorquage de chariots

Mobile Industrial Robots, leader mondial du marché des robots mobiles autonomes (AMR), annonce le lancement du MiR250 Hook. Il s’agit de la seule solution AMR du marché capable de se connecter aux chariots de transport pour les remorquer automatiquement.

Le MiR Hook 250 est un module parfait pour le tout récent MiR250, le robot le plus rapide et compact de la gamme de MiR. Ce dernier est capable de naviguer avec aisance, y compris dans les environnements de travail les plus dynamiques, aux côtés des opérateurs. La nouvelle solution brevetée de robot de remorquage de chariots est une version actualisée et améliorée du MiR Hook sorti en 2016.

Solution de remorquage de chariots MiR

Chaque jour, sur les sites du monde entier, plusieurs milliers de chariots de transport sont déplacés manuellement entre les différents services ou départements de l’entreprise, qu’il s’agisse d’une usine, d’un entrepôt, ou encore d’un hôpital. De nombreuses entreprises souhaitent optimiser leur logistique interne afin d’en augmenter la productivité et la rentabilité, mais aussi pour libérer les employés et leur attribuer des tâches à plus forte valeur ajoutée, plutôt que les restreindre à déplacer des produits d’un endroit à l’autre. MiR répond à ce besoin avec son nouveau produit MiR250 Hook. Cette technologie facile d’utilisation permet d’automatiser facilement le transport interne de chariots de transports chargés pesant jusqu’à 500 kg.

« Automatiser le transport interne des différents chariots et cages de transport déjà utilisés par les entreprises, les centres logistiques et les hôpitaux est facile mais également très économique. Il n’est pas nécessaire de modifier l’aménagement du site ou d’acheter de nouveaux chariots, car MiR250 Hook peut localiser et se connecter à presque tous les types de chariots via des codes QR ou des AprilTags. »

Søren E. Nielsen, Président de MiR

La nouvelle génération de robots MiRHook est brevetée, ce qui fait que MiR est ainsi le seul fabricant d’AMR au monde à disposer d’une solution capable de tracter des chariots. Le MiR Hook s’attache automatiquement à un chariot et le livre à destination sans qu’aucune intervention humaine ne soit nécessaire. Cette invention élargit la gamme d’applications d’un robot mobile autonome (RMA). La conception de la nouvelle solution est robuste, créée pour être utilisée dans des environnements industriels. Le robot peut se déplacer à des vitesses allant jusqu’à 2 m/s et navigue efficacement, en toute sécurité. Il n’y a aucune limite au nombre de chariots qu’un robot MiR250 Hook peut collecter et remorquer. Le robot peut collecter des chariots de différentes tailles et hauteurs. La vitesse, la flexibilité et le design industriel de la nouvelle solution MiR250 Hook optimisent considérablement les flux de travail.

Solution de remorquage de chariots MiR

« En livrant automatiquement les composants aux employés lorsqu’ils en ont besoin, ces derniers peuvent consacrer leur temps à l’assemblage des produits plutôt que la collecte des pièces et des matériaux. Ainsi, notre robot améliore grandement la fluidité des opérations sur la ligne d’assemblage. De son côté, l’entreprise gagne de l’espace parce que les chariots contenant les composants sont livrés à temps à partir du stock, au lieu d’être laissés en attente dans la zone de production, ce qui prend de la place. »

Søren E. Nielsen, Président de MiR

Très peu de préparations sont nécessaires pour utiliser le MiR250 Hook : Les codes QR ou les AprilTags sont attachés aux chariots et cages utilisées sur le lieu de travail, afin que le robot mobile puisse identifier chaque chariot ou cage. Le robot cartographie ensuite son environnement. Cette cartographie peut être effectuée lorsqu’il est utilisé manuellement sur son itinéraire pour la première fois, ou réalisée en quelques clics, en important une carte des bâtiments et des locaux dans le logiciel du robot. Le robot peut également interagir avec les ascenseurs et les portes, de sorte qu’il peut se déplacer librement entre les départements sans être gêné.

« Il y a des optimisations à faire dans toutes les industries et tous les secteurs avec le MiR250 Hook. Chaque jour, des milliers de cartons et de paquets sont déplacés dans les entreprises de logistique et le passage du transport manuel au MiR250 Hook permettra de réaliser des gains importants. Dans le secteur des soins de santé, nous voyons également un potentiel important pour alléger la charge du personnel en automatisant le transport interne du linge, des déchets ou d’autres activités similaires. »

Søren E. Nielsen, Président de MiR

Les entreprises qui possèdent déjà un robot MiR250 peuvent simplement acheter le module MiR Hook 250 pour le transport de chariots. D’autres clients peuvent investir dans un robot MiR250 et un MiR Hook 250, que MiR envoie comme une solution complète, prête à être mise en service, pour rapidement automatiser leurs opérations de transport interne.

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Passionné par l'évolution de l’industrie, j’ai fondé ce site en 2017. Sa vocation ? Vous présenter les dernières nouveautés dans le domaine de la transformation digitale au sein de l'Industrie 4.0.

RIVIERE Vincent - Fondateur

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