Robotisation

Robotique : Vers un fantasme à 800 millions d’euros ?

Robotique : Vers un fantasme à 800 millions d’euros ?

Tribune de Patrick Dehlinger, CEO Wyca Robotics

La robotique des champions

Reprenons les propos récents du gouvernement que nous soutenons : oui la robotisation fait gagner en compétitivité, évite les délocalisations et réduit la pénibilité et les risques de troubles musculo-squelettiques.

Puisque la robotique se pare de telles vertus, le plan France 2030 lui réserve une enveloppe de 800 millions d’euros, au titre du financement des « acteurs de la production de machines intelligentes et autres robots embarquant des logiciels ou de l’intelligence artificielle » et de « la transformation des sites industriels de manière massive vers de la machine intelligente ».

En quelques phrases, tout est dit. Il n’y a de robotique que la grande, celle des chaînes et des systèmes d’assemblage automatisés, des convoyeurs, des bras robotiques, bourrés d’intelligence artificielle, s’appuyant sur de lourdes infrastructures informatiques dans des structures normées, dotées de collaborateurs rompus aux processus de fabrication pilotés. Bref, une robotique que seuls les grands groupes et les multinationales connaissent, d’ores et déjà organisée pour en accueillir plus encore.

Le cœur de cette robotique massive provient principalement du Japon, de la Chine ou des États-Unis, d’ailleurs. C’est logique. Quand vient l’heure du choix et de l’investissement, les leaders mondiaux (qui ne le sont souvent que parce qu’ils ont su racheter l’innovation européenne financée sur les fonds publics) présentent le moins de risques. Ils seront les grands gagnants du plan France 2030, sans aucun doute.

Les autres ? Rien n’est moins sûr. Toute une part de l’industrie robotique semble ignorée de ce nouveau plan et privée du soutien public. Elle est pourtant pensée et développée par des sociétés françaises pour répondre aux besoins immédiats et urgents de 80 % du tissu industriel français, particulièrement sous pression à notre époque.

Appel à manifestation d’intérêt et zones blanches

Les critères d’innovation et d’intelligence artificielle, réclamés par le nouveau plan, introduisent un biais qui exclut de nombreux constructeurs français, à la fois de l’accès aux financements et de la visibilité qu’ils donnent. L’appel à manifestation d’intérêt (AMI), lancé en grande pompe, vise à encourager les entreprises à montrer à nos édiles en quoi elles innovent et pourquoi elles mériteraient d’être financées. S’inscrire dans un programme de recherche, pourquoi pas, ce ne sera pas la première fois. Mais quid des sociétés françaises qui maîtrisent déjà les technologies utiles et cherchent à les commercialiser ? Rien n’est prévu dans ce grand plan, ni pour elles ni pour leurs clients.

Cet AMI aurait eu plus de sens s’il avait pour objectif de mieux comprendre les contraintes du tissu industriel et les raisons du retard des petites et moyennes entreprises. Il suffit d’observer la myriade d’entreprises satellites, sous-traitantes de sous-traitants, qui n’est absolument pas organisée pour accueillir cette robotique de fantasme que l’on valorise tant.

Comprendre l’état d’esprit d’une TPE ou d’une petite entreprise vis-à-vis de sa transformation et de son intégration dans le champ concurrentiel est loin d’être simple. Alors oui, l’exercice exige une analyse fine et aboutie du secteur de la robotique et surtout de son marché.

Discrétion du tissu économique français majoritaire

Elles ne font pas de bruit et pourtant réalisent 1 300 milliards d’euros de chiffre d’affaires et emploient près de la moitié de la masse salariale en France. Mais le fonctionnement des petites entreprises semble encore insaisissable pour ceux qui nous dirigent. Les TPE ne font jamais appel à des cabinets d’études. Elles ne créent pas ou bien peu d’équipes dédiées à la réflexion, l’évaluation, l’évolution et l’innovation. Elles travaillent à flux tendu, connaissent des difficultés de recrutement, luttent pour maintenir de bonnes conditions de travail afin de préserver les emplois dont elles ont cruellement besoin.

Pragmatiques, manquant de temps pour tout, elles ne s’amusent pas à remettre en question leur organisation au nom d’une coûteuse et pénible digitalisation de façade. Les petites entreprises n’ont pas plus de process digitaux qu’elles n’ont d’avis tranché sur la question. Vouloir les informatiser à marche forcée pour aller vers plus de transformation est illusoire. Si elles devaient mettre en place de nouvelles technologies, ce ne serait qu’avec simplicité, rapidité et efficacité, pour des gains de productivité rapides, clairs et non équivoques.

Quand enfin un plan de relance saura s’adresser concrètement à son tissu économique et industriel réel et lui proposer des solutions accessibles pour rester compétitif, réduire la pénibilité, mieux recruter en France et utiliser les technologies françaises innovantes déjà disponibles, alors enfin peut-être l’on pourra applaudir l’innovation d’État. En attendant le miracle, il reste les régions, les seules encore aujourd’hui à se démener pour les entreprises de leur territoire.

Un robot MiR200 optimise l’ergonomie d’un poste d’emballage chez Lenze

Un robot MiR200 optimise l’ergonomie d’un poste d’emballage chez Lenze

Lenze est l’un des leaders mondiaux de l’automatisation dans le domaine de la fabrication de machines, spécialiste de l’Automatisation Centrée sur le Mouvement (Motion Centric Automation). L’entreprise familiale, fondée en 1947 en Allemagne, compte 3700 salariés à travers le monde répartis dans plus de 60 pays. Lenze travaille pour et avec ses clients pour créer des produits et des packages mécatroniques innovants, des systèmes performants composés de matériels et de logiciels pour l’automatisation des machines, ainsi que des services de numérisation.

En France, le groupe Lenze dispose de deux filiales et emploie 180 personnes. Créé en 2004, le site de Ruitz dans les Hauts de France est une « vitrine de l’Industrie du Futur ». Il compte désormais 130 salariés et produit des variateurs de fréquence et des motoréducteurs. Ce site intègre également une plateforme logistique pour livrer ces appareils sur toute la côte atlantique de l’Europe et au Maghreb.

Améliorer l’ergonomie d’un poste en réduisant les déplacements des opérateurs

C’est pour son Poste Emballage des Petits Colis que Lenze a identifié un besoin d’amélioration de l’ergonomie. En effet, le poste comportait beaucoup de déplacements et un port de charge répété de colis, avec des mouvements pouvant entraîner des TMS (troubles musculosquelettiques). Au total il s’agissait d’environ 100 colis par opérateur par jour.

Afin d’améliorer l’ergonomie en même temps que la productivité de ce poste, l’entreprise a décidé d’intégrer un robot mobile autonome (AMR) pour prendre en charge le transport de produits finis entre le poste d’emballage et la station de stockage avant expédition. Le robot devait pouvoir parcourir en toute autonomie près de 5 km par jour, soit 100 km par mois environ.

« L’emballeur devait, à chaque colis, prendre le carton et le porter pour le déposer sur une palette située à côté du poste. Notre but était de simplifier son travail : en s’occupant du transport des colis, le robot mobile permet à l’emballeur de ne plus perdre de temps à quitter son poste ».

Olivier Regnier, Manager Logistic chez Lenze

Le choix s’est porté sur un AMR MiR200, équipé d’un convoyeur motorisé. Pour ce projet, Lenze a travaillé avec l’intégrateur CJL Pack et le distributeur HMI-MBS. La mise en place de la solution a durée un an, du début de la rédaction du cahier de charge à la mise en route de l’installation.

Un choix guidé par la simplicité et la sécurité

Lenze a choisi de s’orienter vers les solutions MiR en raison de la simplicité de mise en œuvre du robot mobile, avec notamment le mode d’apprentissage de l’environnement de la machine. Contrairement aux AGV classiques, le robot mobile ne se contente pas de suivre un parcours prédéfini à l’avance. Il s’adapte en temps réel à l’environnement immédiat.

Avec des capteurs et sa caméra 3D intégrés, le MiR200, est capable d’identifier son environnement et d’emprunter le chemin le plus efficace vers sa destination, et cela, en contournant soigneusement les obstacles et les personnes présents sur le site.

Un robot MiR200 améliore l’ergonomie du Poste Emballage Petits Colis chez Lenze

Le robot n’a besoin que d’un point de départ et d’un point d’arrivée, et calcule un nouvel itinéraire en fonction de la configuration immédiate de l’usine.

Un fonctionnement simple pour des bénéfices immédiats

Le MiR200 est équipé d’un convoyeur motorisé, synchronisé avec un système automatisé constitué de plusieurs stations motorisées de dépose et de prise. Dès lors qu’un carton est emballé et prêt, le robot reçoit d’information et se dirige vers la station d’emballage. Le système détermine la taille du carton, et le carton est alors chargé sur le robot par le convoyeur motorisé. Le robot se déplace ensuite vers le point de dépose, et dès qu’il est en position, le convoyeur est activé : le carton est à ce moment-là déposé sur une station où les cartons sont consolidés avant expédition.

Le cycle complet comprenant le déplacement, l’analyse du carton, la saisie du carton et le transport, dure entre 2 et 4 minutes. Le MiR200 fonctionne sans interruption en équipe de 2×8 heures, entre 6h et 21h, et parcourt en moyenne 5 km par jour.

« Nous avons pu constater une amélioration de la productivité sur les postes concernés de l’ordre de 10 à 15%. Ceci dû au fait que le robot évite beaucoup de déplacements inutiles aux opérateurs et limite également les ports de charge de l’ordre de 2000 kg par jour. »

Olivier Regnier, Manager Logistic chez Lenze

Concernant la gestion des batteries, l’installation a été programmée de manière à ce que le robot se rende de façon autonome sur sa station de charge, dès que le niveau des batteries passe au-dessous de 30%. Par ailleurs, Lenze utilise les temps de pause pour remettre en charge le robot, de telle sorte, qu’il est disponible continuellement entre 6h et 21h dès qu’il est sollicité, sans avoir à se préoccuper d’un changement de la batterie.

« Nous avions déjà sur le site des robots autonomes de type AGV. De plus, la fiabilité de fonctionnement du robot MiR, et plus largement de l’installation, ont rendu l’acceptation du robot très facile. Une formation basique à l’utilisation du robot a été faite pour les opérateurs. Cela s’avère largement suffisant pour leur permettre de gérer les quelques contretemps parfois rencontrés. »

Olivier Regnier, Manager Logistic chez Lenze

La cohabitation homme-robot s’est donc faite naturellement, alors que la zone de travail du robot est également un lieu de passage régulier pour les personnes. Lenze réfléchit à d’autres applications du robot, notamment pour étendre le rayon d’action de l’installation actuelle.

MiR lance une nouvelle solution de remorquage de chariots

MiR lance une nouvelle solution de remorquage de chariots

Mobile Industrial Robots, leader mondial du marché des robots mobiles autonomes (AMR), annonce le lancement du MiR250 Hook. Il s’agit de la seule solution AMR du marché capable de se connecter aux chariots de transport pour les remorquer automatiquement.

Le MiR Hook 250 est un module parfait pour le tout récent MiR250, le robot le plus rapide et compact de la gamme de MiR. Ce dernier est capable de naviguer avec aisance, y compris dans les environnements de travail les plus dynamiques, aux côtés des opérateurs. La nouvelle solution brevetée de robot de remorquage de chariots est une version actualisée et améliorée du MiR Hook sorti en 2016.

Solution de remorquage de chariots MiR

Chaque jour, sur les sites du monde entier, plusieurs milliers de chariots de transport sont déplacés manuellement entre les différents services ou départements de l’entreprise, qu’il s’agisse d’une usine, d’un entrepôt, ou encore d’un hôpital. De nombreuses entreprises souhaitent optimiser leur logistique interne afin d’en augmenter la productivité et la rentabilité, mais aussi pour libérer les employés et leur attribuer des tâches à plus forte valeur ajoutée, plutôt que les restreindre à déplacer des produits d’un endroit à l’autre. MiR répond à ce besoin avec son nouveau produit MiR250 Hook. Cette technologie facile d’utilisation permet d’automatiser facilement le transport interne de chariots de transports chargés pesant jusqu’à 500 kg.

« Automatiser le transport interne des différents chariots et cages de transport déjà utilisés par les entreprises, les centres logistiques et les hôpitaux est facile mais également très économique. Il n’est pas nécessaire de modifier l’aménagement du site ou d’acheter de nouveaux chariots, car MiR250 Hook peut localiser et se connecter à presque tous les types de chariots via des codes QR ou des AprilTags. »

Søren E. Nielsen, Président de MiR

La nouvelle génération de robots MiRHook est brevetée, ce qui fait que MiR est ainsi le seul fabricant d’AMR au monde à disposer d’une solution capable de tracter des chariots. Le MiR Hook s’attache automatiquement à un chariot et le livre à destination sans qu’aucune intervention humaine ne soit nécessaire. Cette invention élargit la gamme d’applications d’un robot mobile autonome (RMA). La conception de la nouvelle solution est robuste, créée pour être utilisée dans des environnements industriels. Le robot peut se déplacer à des vitesses allant jusqu’à 2 m/s et navigue efficacement, en toute sécurité. Il n’y a aucune limite au nombre de chariots qu’un robot MiR250 Hook peut collecter et remorquer. Le robot peut collecter des chariots de différentes tailles et hauteurs. La vitesse, la flexibilité et le design industriel de la nouvelle solution MiR250 Hook optimisent considérablement les flux de travail.

Solution de remorquage de chariots MiR

« En livrant automatiquement les composants aux employés lorsqu’ils en ont besoin, ces derniers peuvent consacrer leur temps à l’assemblage des produits plutôt que la collecte des pièces et des matériaux. Ainsi, notre robot améliore grandement la fluidité des opérations sur la ligne d’assemblage. De son côté, l’entreprise gagne de l’espace parce que les chariots contenant les composants sont livrés à temps à partir du stock, au lieu d’être laissés en attente dans la zone de production, ce qui prend de la place. »

Søren E. Nielsen, Président de MiR

Très peu de préparations sont nécessaires pour utiliser le MiR250 Hook : Les codes QR ou les AprilTags sont attachés aux chariots et cages utilisées sur le lieu de travail, afin que le robot mobile puisse identifier chaque chariot ou cage. Le robot cartographie ensuite son environnement. Cette cartographie peut être effectuée lorsqu’il est utilisé manuellement sur son itinéraire pour la première fois, ou réalisée en quelques clics, en important une carte des bâtiments et des locaux dans le logiciel du robot. Le robot peut également interagir avec les ascenseurs et les portes, de sorte qu’il peut se déplacer librement entre les départements sans être gêné.

« Il y a des optimisations à faire dans toutes les industries et tous les secteurs avec le MiR250 Hook. Chaque jour, des milliers de cartons et de paquets sont déplacés dans les entreprises de logistique et le passage du transport manuel au MiR250 Hook permettra de réaliser des gains importants. Dans le secteur des soins de santé, nous voyons également un potentiel important pour alléger la charge du personnel en automatisant le transport interne du linge, des déchets ou d’autres activités similaires. »

Søren E. Nielsen, Président de MiR

Les entreprises qui possèdent déjà un robot MiR250 peuvent simplement acheter le module MiR Hook 250 pour le transport de chariots. D’autres clients peuvent investir dans un robot MiR250 et un MiR Hook 250, que MiR envoie comme une solution complète, prête à être mise en service, pour rapidement automatiser leurs opérations de transport interne.

Inpeco améliore son intralogistique grâce au robot mobile autonome MiR200 Hook

Inpeco améliore son intralogistique grâce au robot mobile autonome MiR200 Hook

Inpeco, fondée en 1990 en Italie, est une entreprise multinationale spécialisée dans la production de systèmes d’automatisation pour les laboratoires et les hôpitaux avec pour objectifs de réduire les erreurs dans les essais cliniques toute en assurant une traçabilité complète des échantillons et une meilleure qualité des résultats.

En vue d’automatiser son site de Val della Torre, dans la banlieue de Turin, tant l’approvisionnement en matières premières que le transport des produits finis vers le département de conditionnement, l’entreprise a décidé d’introduire un MiR200 Hook pour la traction de chariots dans la zone de production de l’usine.

« En tant que fabricant de solutions d’automatisation, la mise en œuvre de technologies avancées et la numérisation des processus dans notre usine est un facteur particulièrement pertinent. Ça l’est d’autant plus dans la perspective de l’industrie 4.0, qui vise à améliorer en permanence la qualité et la fiabilité de nos solutions ainsi que l’efficacité de nos processus internes »

Stefano Tolomeo, Responsable de la Production chez Inpeco

Libérer le personnel des tâches de transport répétitives

La tâche à revoir était celle transport de matières premières et de produits finis. « Le transport de matériaux nécessite un engagement à plein temps du personnel affecté à cette activité. Nous voulions libérer les opérateurs des tâches de transport, qui sont répétitives, dangereuses et démotivantes, pour les affecter à des activités à plus forte valeur ajoutée », explique Stefano Tolomeo.

Inpeco améliore son intralogistique grâce au robot mobile autonome MiR200 Hook

« L’automatisation de certains processus à faible valeur ajoutée visait à réorienter les ressources vers des opérations plus importantes et indispensables pour l’entreprise. Grâce au robot MiR, qui nous a permis d’automatiser le transport des matières premières et des produits finis, nous avons pu nous concentrer sur les activités les plus productives pour nous, en veillant toujours à la sécurité des travailleurs, à la qualité du produit et à l’environnement de production dynamique dans lequel Inpeco a l’habitude de travailler »

Stefano Tolomeo, Responsable de la Production chez Inpeco

Un choix décidé par les qualités intrinsèques du MiR200 Hook

Le choix de Inpeco, accompagné par Klain Robotics, distributeur de Mobile Industrial Robots en Italie, s’est porté sur le MiR200 Hook, de par ses dimensions et sa capacité de charge qui étaient parfaites pour répondre aux besoins de transport de l’entreprise. Sa facilité d’utilisation a également été un facteur déterminant. Grâce à une interface utilisateur simple et intuitive, même les opérateurs les moins expérimentés peuvent surveiller et gérer les missions du robot MiR. Grâce à celui-ci, ils peuvent désormais se consacrer davantage à des tâches à plus forte valeur ajoutée, telles que la préparation de commandes ou le chargement de matériaux dans des zones de stockage automatisées.

« Une autre raison du choix du robot mobile autonome (AMR) de MiR est sa capacité à se déplacer dans les couloirs où il partage l’espace avec le personnel de l’usine ou d’autres moyens de manutention de marchandises. Il peut détecter les obstacles, même lorsqu’ils sont en mouvement et ajuste sa trajectoire en conséquence afin d’atteindre son point d’arrivée. Le robot MiR nous a permis d’économiser l’espace qu’une solution de transport traditionnelle exigerait »

Stefano Tolomeo, Responsable de la Production chez Inpeco

Une mise en œuvre rapide pour une efficacité opérationnelle Le système est bien rodé. Les ordres de production sont préparés à partir du stock en prélevant le matériel et en chargeant des chariots. Une fois le travail terminé, le chariot est mis à disposition pour être transporté par le robot MiR.

Quand un opérateur a besoin d’un chariot, il active le logiciel d’appel en scannant un QR Code attribué à sa zone de travail pour demander la livraison d’un chariot. Celui-ci peut transporter un produit fini ou jusqu’à 500 kg de matériaux.. De cette façon, la destination de la mission du robot est enregistrée comme étant l’emplacement de l’opérateur qui a passé la commande.

Inpeco améliore son intralogistique grâce au robot mobile autonome MiR200 Hook

Le logiciel récupère également automatiquement l’ordre de production dans le système de gestion, ce qui rend toutes ces informations disponibles à l’écran et permet aux responsables de l’entrepôt de savoir quels chariots sont collectés par le robot mobile. Les informations telles que la taille de l’article à déplacer et sa position initiale sur la carte sont aussi automatiquement envoyées au logiciel du robot. Actuellement, dans la zone de production d’Inpeco, 16 objets différents et de longueur variable – de 1 m à 2,5 m – sont déplacés avec le MiR200 Hook.

Du robot au collègue

Le robot, rebaptisé Robin après un sondage auprès des employés, contribue également à la sécurité de la zone de production. À chaque fois qu’il entre dans les couloirs, qu’il tourne et accroche automatiquement un chariot, le robot utilise des lumières clignotantes et des sons pour alerter les opérateurs de son arrivée. Grâce à des caméras 3D et des capteurs de précision, le robot détecte aisément les obstacles, qu’il s’agisse d’une personne ou d’un chariot élévateur. Il s’arrête et évalue si un autre itinéraire est possible. Cela garantit une sécurité maximale tout au long du trajet, en éliminant le risque d’accident.

« Lorsque le robot MiR a été intégré à l’usine, les opérateurs étaient curieux et un peu sceptiques. Mais dès que le robot est entré en activité, tout le monde est devenu enthousiaste. Sa facilité d’utilisation et les avantages qu’il offrait en termes de gain de temps et donc d’efficacité, ainsi que le fait qu’ils pouvaient déléguer au robot diverses tâches répétitives et de faible valeur, les ont convaincus. Aujourd’hui, les travailleurs d’Inpeco interagissent et traitent le robot MiR comme un collègue »

Stefano Tolomeo, Responsable de la Production chez Inpeco

L’avenir de la logistique automatisée « A ce jour, notre robot MiR200 Hook est utilisé dans une zone spécifique de nos départements de production mais nous envisageons de l’utiliser dans une autre zone de production », poursuit M. Tolomeo.

Inpeco prévoit que la mise en œuvre sera très facile et rapide puisque le système héritera de toutes les logiques de configuration déjà mises en œuvre précédemment. « Nous estimons un retour sur investissement de moins de 2 ans », conclut-il.

Prochainement, l’entreprise prévoit également d’intégrer un nouveau robot avec un autre type d’interface qui permet, outre le remorquage de matériaux, la manipulation de boîtes individuelles (600X400mm ou 400x300mm) de l’entrepôt à l’opérateur et vice versa.

Le MiR500 réduit les coûts de transport interne chez Schneider Electric

Le MiR500 réduit les coûts de transport interne chez Schneider Electric

Mobile Industrial Robots (MiR) a récemment annoncé le déploiement d’un robot MiR500 dans l’une des usines Schneider Electric. Cette usine est située en Pologne, plus précisément à Bukowno. Le robot mobile autonome transporte des palettes de marchandises allant jusqu’à 400 kg entre la ligne de production et l’entrepôt. Il contribue ainsi à l’optimisation de la logistique interne, à la réduction des coûts de transport et à l’amélioration de la sécurité sur site. Le MiR500 a été choisi pour sa flexibilité, sa sécurité et sa facilité d’utilisation au quotidien.

Mobile Industrial Robots (MiR) a récemment annoncé le déploiement d’un robot MiR500 dans l’une des usines Schneider Electric. Cette usine est située en Pologne, plus précisément à Bukowno. Le robot mobile autonome transporte des palettes de marchandises allant jusqu’à 400 kg entre la ligne de production et l’entrepôt. Il contribue ainsi à l’optimisation de la logistique interne, à la réduction des coûts de transport et à l’amélioration de la sécurité sur site. Le MiR500 a été choisi pour sa flexibilité, sa sécurité et sa facilité d’utilisation au quotidien.

Réduire les coûts logistiques

Schneider Electric estime obtenir un rapide retour sur investissement pour le robot mobile autonome MiR500. « L’introduction d’un robot mobile capable de transporter deux couches de produits sur une même palette permet de placer plus rapidement plus de marchandises dans le camion. Cela nous aide à réduire les coûts de transport. Nous utilisons également moins de palettes. Cela diminue encore davantage les coûts », explique Agnieszka Należnik-Jurek, Responsable du Département Technique de Schneider Electric.

Le MiR500 réduit les coûts de transport interne chez Schneider Electric

Le MiR500 fonctionne 24 heures sur 24 dans un système de rotation de trois équipes. Le robot couvre huit types de parcours dont la longueur moyenne est de 140 mètres. Au cours d’une période de travail typique, le robot arpente entre 5,5 et 6 km. Après avoir reçu une mission transmise par l’opérateur, le robot prend une palette vide dans l’entrepôt et la transporte vers la chaîne de production. Ensuite, le MiR500 place la palette vide sur un rack, prend celle chargée de produits finis et revient avec elle à l’entrepôt. Si, après avoir atteint l’entrepôt, il n’y a plus de mission à accomplir, le robot se dirige vers sa borne de recharge.

Les robots mobiles autonomes MiR permettent aux entreprises d’optimiser le transport interne sans modifier la disposition des installations. Ils offrent également une grande charge utile, une grande flexibilité et une grande facilité d’utilisation. Ce sont ces nombreux avantages qui ont convaincu les ingénieurs de Schneider Electric Industries Polska.

Un module MiR Pallet Lift équipe le MiR500 le levage. Cet équipement lui permet de soulever plus facilement des palettes entières du MiR Pallet Rack. Les capteurs E/S installés et connectés au réseau Wi-Fi transmettent en permanence la position du robot. Cela permet notamment de surveiller l’itinéraire des palettes transportées. Après quelques mois, Schneider Electric a pu optimiser le transport interne à tel point qu’il a été possible de connecter le robot MiR au processus de production suivant. De plus, grâce à la flexibilité du robot MiR, Schneider Electric peut réorganiser le tracé rapidement et sans coûts supplémentaires.

Améliorer la sécurité

Des scanners lasers à 360 degrés, qui surveillent en permanence les objets autour desquels le robot mobile se déplace, garantissent la sécurité de tous. Par rapport au chariot AGV utilisé auparavant, qui aurait pu négliger la présence d’obstacles sur son chemin, le robot MiR travaille en toute sécurité dans un environnement dynamique : il détecte aussi bien les autres machines que les employés présents à proximité. Il est alors en mesure de s’arrêter ou même de les contourner. La caméra 3D et les scanners laser font partie de l’équipement standard des robots MiR.

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La signalisation sonore et lumineuse renforce également la sécurité sur site. Juste avant d’entrer dans une pièce avec des personnes, le MiR500 signale sa présence par un son. Il entre qu’après l’écoulement d’un temps d’attente programmé à l’avance. Un spot lumineux bleu équipe également le MiR500. Celui-ci étant obligatoire pour les machines en mouvement chez Schneider Electric.

« L’intégration du robot MiR a été extrêmement bien accueillie par nos ingénieurs. Le MiR500 transporte actuellement des palettes de marchandises allant jusqu’à 400 kg, 24 heures sur 24 au cours des trois cycles de travail quotidiens de l’usine. Les avantages sont particulièrement perceptibles par les magasiniers. Ils apprécient particulièrement la simplicité d’utilisation de l’interface web du robot et l’espace retrouvé dans l’usine, suite au retrait des chariots utilisés par l’AGV », conclut Marcin Hat, Ingénieur robotique en charge des procédés de production chez Schneider Electric.

Schneider Electric utilise également les robots MiR dans ses usines situées en Bulgarie, en Italie et en France.

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