Automatisation

ctrlX AUTOMATION, une plateforme 4.0 ouverte, évolutive et flexible

ctrlX AUTOMATION, une plateforme 4.0 ouverte, évolutive et flexible

Bosch Rexroth présente sa vision de l’automatisation 4.0 et sa nouvelle solution ctrlX AUTOMATION. Avec cette plateforme, les frontières traditionnelles entre les systèmes de contrôle des machines, l’informatique et l’Internet des objets sont supprimées. Il est désormais possible de créer toutes topologies d’automatisme de manière flexible. Bosch Rexroth promet un temps et des efforts d’ingénierie réduit de 30 à 50%.

ctrlX AUTOMATION: Une offre complète d’automatisme

Grâce à l’expérience acquise dans ses 280 usines, le groupe Bosch est au plus proche des besoins des industriels. Bosch Rexrothestime également que les solutions industrielles doivent être en capacité d’intégrer et d’anticiper les évolutions permanentes de la technologie.

C’est pour répondre à ces attentes, que Bosch Rexroth a développé ctrlX AUTOMATION, une gamme complète de composants d’automatisme. Parmi eux, contrôleur, entrées/sorties, safety, entrainements, IHMs, et PCs. La société a entièrement renouvelé  sa gamme de variateurs et de moteurs. Les variateurs voient leur taille diminuer de 50% tout en étant plus performants. Le volume des moteurs est quant à lui réduit de 30%.

CtrlX CORE, la plateforme d’automatisme de ctrlX AUTOMATION, possède un processeur multicœurs haute performance (8 cœurs / 64bits). Elle peut être indifféremment installée dans un contrôleur, un PC industriel ou directement dans un variateur. Cela permet de donner au client le choix de bâtir son architecture d’automatisme en fonction de ses attentes.

Une plateforme logicielle ouverte

ctrlX AUTOMATION supprime les limites conventionnelles entre contrôle des machines, écosystème informatique et Internet des objets. Le concepteur de la machine peut également personnaliser son système. Par exemple, il peut télécharger directement des applications dont il a besoin pour ajouter des fonctionnalités d’automatisme, de contrôle de mouvements, de robotique ou d’IoT. Grâce au portail ctrlX Device Portal, il est désormais possible pour le fabricant de réaliser les mises à jour de sécurité et d’ajouter de nouvelles fonctions à sa machine en intervenant à distance, sans arrêt de la production et en toute sécurité.

ctrlX AUTOMATION, une plateforme 4.0 ouverte, évolutive et flexible

Bosch Rexroth utilise ici la technologie des applications basée sur le principe des conteneurs logiciels. Ces conteneurs sont indépendants et sont un gage de sécurité informatique en particulier contre les virus et les chevaux de Troie. Chaque application dispose d’un conteneur, donc d’un environnement d’exécution isolé, où peuvent s’exécuter plusieurs processus capables d’interagir entre eux.

Au-delà de ses applications, cette solution permet également d’intégrer des applications clients, open source ou tierces. Il est donc possible d’installer ses propres applications dans une plateforme industrielle pérenne. De plus, il est également possible d’installer une nouvelle fonction open source disponible sur le portail de la communauté de développeurs ctrlX AUTOMATION. Dans une volonté d’ouverture et de simplification de l’automatisation, ctrlX AUTOMATION offre la liberté de choisir le langage de programmation souhaité dans le développement de ces fonctionnalités (C++, Python, Java, Blockly, IEC61131, PLCopen, G-Code,…).

Ouverture, Interopérabilité, et pérennité

Bosch Rexroth a depuis longtemps la volonté de développer des solutions offrants une très grande connectivité afin de répondre aux attentes les plus variées.

Grâce à sa connectivité illimitée, ctrlX AUTOMATION prend en charge plus de 30 types et protocoles de communication. Cela permet de garantir une flexibilité optimale pour la mise en réseau. OPC UA, MQTT, ProfiNet, Ethernet IP, Ethercat ou IO-Link, sont un bref aperçu des différents protocoles pris en charge. Prête pour demain, ctrlX AUTOMATION répond d’ores et déjà aux nouvelles normes de communication que sont OPC UA over TSN et la 5G, et s’affirme comme le système offrant le plus de possibilités de mise en réseau sur le marché.

ctrlX AUTOMATION s’intègre aisément dans les écosystèmes de communication déjà existants, de manière totalement interopérable, que cela soit de l’OT vers IT, de machine à machine ou même de machine à équipement mobile (un AGV par exemple).

Pour découvrir la nouvelle plateforme ctrlX AUTOMATION, rendez-vous à cette adresse boschrexroth.com

Le nouveau Logo! de Siemens est sur son petit nuage

Le nouveau Logo! de Siemens est sur son petit nuage

Siemens vient de présenter la nouvelle version (8.3) de la série de modules logiques Logo!. Celle-ci sera disponible à partir de l’automne 2020 et proposera une connexion directe au Cloud. Le logiciel Logo! Soft Comfort recevra également une mise à jour fonctionnelle pour permettre la configuration des nouveaux appareils.

Avec la version 8.3, il sera donc maintenant possible d’activer et de configurer une connexion directe à un Cloud. De plus, le nouvel éditeur web gratuit Logo permettra de créer un site web et des tableaux de bord définis par l’utilisateur. Les utilisateurs pourront également concevoir leurs projets d’automatisation et les exploiter à partir du Cloud via un smartphone, une tablette ou un PC. L’hébergement du serveur web pourra être directement réalisé dans le Cloud. Siemens précise également que le transfert de données Automate-Cloud sera sécurisé dans les deux sens (En lecture et en écriture), via le protocole TLS.

Dans un premier temps, le Logo! 8.3 permettra uniquement de se connecter au service d’Amazon Web Services (AWS). L’arrivée prochaine d’autres connexions est à signaler. Notamment avec MindSphere, le système d’exploitation ouvert IoT de Siemens basé sur le Cloud, et Alibaba.

Grâce aux multiples options d’interfaçage telles que le Modbus TCP/IP, le bus Konnex (KNX) et l’Ethernet, le Logo! v8.3 pourra également servir de passerelle vers le Cloud pour les systèmes existants. De cette manière, toutes les données des petits projets d’automatisation pourront être disponibles à distance. L’accumulation de toutes ces données offre de nouvelles possibilités aux utilisateurs : Évaluer les données énergétiques, effectuer une maintenance prédictive,…

Automatisation Industrielle : Les grandes orientations à surveiller

Automatisation Industrielle : Les grandes orientations à surveiller

Avis d’expert par Philippe Gérard, Product & Segment Manager – Motion chez Bosch Rexroth France

Difficile d’évoquer l’Industrie 4.0, sans parler d’automatisation. Une automatisation qui gagne en maturité, autour de grandes tendances qui ne manqueront pas de marquer à moyen terme des évolutions profondes, dont il faut rester conscient pour garder le rythme, dans une industrie qui développe son innovation à grande vitesse.

Le protocole OPC UA et le prisme de la 5G

En automatisation industrielle, les protocoles OPC (Open Platform Communication) et OPC UA (Unified Architecture) pour les objets connectés représentent la concrétisation d’un travail commun exemplaire. Cette collaboration à débutée en 1996. Elle se compose d’une majorité d’acteurs de l’Industrie 4.0 pour la sécurisation et la structuration des flux de données en automatisation industrielle.

OPC UA : Le protocole de communication pour l'Industrie 4.0

Ces protocoles sont aujourd’hui indispensables autant à la remontée des données vers les systèmes informatiques décisionnels qu’à la communication machine-to-machine. Ils sont maintenant en voie d’évolution vers une dynamique de transmission en temps réel, sous l’influence du développement des capteurs connectés et des logiciels embarqués. Les données ne seront ainsi plus transmises par paquets, mais en flux plus continus. C’est l’avènement d’un nouveau protocole, le protocole OPC UA TSN.

Ce nouveau protocole nécessitera un réseau de communication efficient. Celui-ci pourra être classiquement filaire ou sans fil, avec l’arrivée de la 5G. La communication temps réel sera la technologie fondamentale au développement de l’edge computing. Elle représente certainement un des progrès majeurs de l’Industrie 4.0, pour des raisons de sécurité renforcée dans la transmission de la data, de réduction du coût du stockage ou encore de recherche d’une plus grande réactivité.

Des environnements plus sûrs grâce à l’Automatisation

Le paradigme de l’Industrie 4.0 conjugue l’introduction de nouvelles technologies, de nouvelles compétences et de nouveaux modèles organisationnels. Cela provoque une transformation profonde des environnements de travail et du rapport entre les opérateurs et leurs machines. Les problématiques de sécurité des opérateurs, leur bien-être physique et mental, la prévention des blessures et l’amélioration des conditions de travail sont ici des facteurs qui affectent significativement la productivité. Ils sont donc placés au centre de l’approche proactive de l’ergonomie dans une usine 4.0 centrée sur l’homme et connectée.

L’intégration des principes ergonomiques aux processus de production et l’avènement de la technologie numérique connectée multiplient les possibilités de protection de l’opérateur contre les risques sanitaires liés à une surcharge biomécanique, une mauvaise posture, un stress au travail ou des tâches répétitives.

Une Hyper adaptabilité des lignes de production

La flexibilité des équipements est une autre des grandes tendances de l’Industrie 4.0. Nous assistons à une évolution des besoins vers une production de mini séries et plus de personnalisation des produits. La capacité d’une entreprise à modifier sa production, selon des modèles toujours plus diversifiés, devient un challenge que certains ont déjà relevé, réussissant à orchestrer de très courtes productions de quelques minutes en les enchaînant. Or, le recalibrage des équipements, en des temps records, concerne autant les automatismes et les commandes numériques que les actionneurs et les systèmes de transfert.

C’est pourquoi la réponse en connectivité se montre primordiale. Celle-ci assure une transmission idéale des ordres de commande depuis l’ERP vers l’ensemble des composants de la chaîne. Le protocole OPC UA démontre ici tout son intérêt.

L’intégration totale d’une machine au système d’information d’un environnement industriel autorise la modification d’une stratégie de production de façon automatisée tout en synchronisant les différents éléments de la ligne grâce à une communication inter-machines très efficace.

En parallèle, les évolutions technologiques permettent désormais d’enrichir en nouvelles fonctionnalités des automatismes jusqu’ici peu ou pas évolutifs. Au même titre que les machines s’adaptent, l’automatisme s’adapte aussi. Notamment avec l’ajout ou la suppression de fonctionnalités par applications logicielles systématiquement à jour.

Des données disponibles pour l’écosystème des machines

La production de datas est toujours plus importante grâce à la performance des équipements et leur connectivité intégrée. Cette collecte n’est pertinente que si la donnée est partagée à l’écosystème de la machine. Par exemple, dès AGVs, cobots, et convoyages intelligents pourront exploiter ces données.

Robot KMR iiwa : un robot mobile (AGV) apte à la collaboration Homme Machine

À l’introduction progressive des convoyeurs intelligents, dont les propriétés magnétiques permettent d’adapter les conditions de prise, de dépose, d’assemblage ou de vissage et de transport d’une production à une autre, s’ajoute la participation des AGVs en entrée comme en sortie d’une ligne de production. Cette association permet de maintenir le rythme d’une production diversifiée, tout en répondant aux contraintes physiques d’un bâtiment.

L’adaptation constante des machines et de leur écosystème est une des grandes et inévitables orientations de l’automatisation du futur. Elle permet de définir et d’optimiser les trajectoires des AGVs dans un espace contraint. La machine se règle automatiquement grâce au convoyeur intelligent. Elle adapte également le fonctionnement des cobots comme partenaires de travail des opérateurs.

Cette adaptabilité se nourrit du flux massif de données disponibles. Cela assure une meilleure traçabilité des événements et une plus grande compréhension des comportements machines.

De nouveaux langages de programmation pour l’Automatisation Industrielle

Avec le déploiement massif de la connectivité pour assurer une intégration des machines visant à une communication fluide, aisée et rapide, ce sont aussi les manières de concevoir la programmation et l’automatisme qui changent, tout comme les profils à recruter par les entreprises.

Il faut accompagner le glissement des métiers traditionnels de l’automatisme vers des profils plus diversifiés. Ces profils devront répondre aux enjeux mêlant la robotique, la mécanique et l’électronique. C’est pourquoi nous voyons émerger dans les solutions d’automatisation actuelles l’arrivée de nouveaux langages orientés informatique tels que Python et Java. La construction du programme machine se fera donc désormais par applications fonctionnelles indépendantes, codées avec le langage le plus adapté.

Cette évolution des profils doit être vue comme un atout. En effet, elle permet de porter un œil neuf sur la conception des automatismes et de l’aborder de façon moins académique qu’on ne le faisait il y a 5 ou 10 ans. Le développement applicatif agile est une lame de fond qui profitera, à n’en pas douter, à toute la filière industrielle.

L’impression 3D présente beaucoup d’intérêt dans la fabrication de pièces mécaniques compte tenu des matériaux disponibles aujourd’hui. En conclusion, ce qu’il en ressort, c’est une émulation permanente et l’assurance que l’Industrie 4.0 n’a pas fini de surprendre.

SICK AppSpace : Créez vos applications d’automatisation en toute simplicité

SICK AppSpace : Créez vos applications d’automatisation en toute simplicité

Créer soi-même des SensorApps individuelles sans connaissances en programmation et réaliser de nouvelles applications d’automatisation en toute simplicité. Cela sera possible d’ici la fin de l’année dans SICK AppStudio, qui fait partie de l’écosystème SICK AppSpace.

Sick AppSpace - Application

« Les concepts d’automatisation sont rarement des concepts standard », estime Dr. Timo Mennle, Strategic Product Manager SICK AppSpace chez SICK AG. Même s’il s’agit de résoudre un problème apparemment basique, de nombreux projets exigent un effort de configuration et d’adaptation supplémentaire. De petits détails qui peuvent rapidement induire plus de coûts et des retards. Pour réaliser une application de détection individuelle, les clients de SICK peuvent créer leur propre SensorApp personnalisée – sans devoir programmer.

SICK AppSpace ouvre de nouveaux espaces

Dans l’écosystème de SICK AppSpace, des capteurs programmables et des équipements périphériques peuvent être configurés à l’aide de SensorApps. Beaucoup d’applications sont déjà disponibles via SICK AppPool et peuvent y être téléchargées. Pour les applications spéciales, des SensorApps sont également développables de manière autonome par le client. Celles-ci pourront être supportées par une Developer-Community avec les experts de SICK. Jusqu’à présent, des connaissances de base en programmation étaient nécessaires pour la création de SensorApps propres dans SICK AppStudio.

Sick AppSpace - Dataflow

Une nouvelle interface graphique dans SICK AppStudio à récemment vue le jour. Les utilisateurs peuvent désormais réaliser des applications de capteurs spécifiques sans notions de programmation en reliant et en configurant les blocs de fonction prédéfinis dans un Dataflow. Le point de départ est toujours l’application que le capteur doit réaliser. En effet, « Si un client souhaite par exemple distinguer et compter des flacons de déodorants à l’aide de la couleur du bouchon, il crée un Dataflow à partir de blocs de fonction disponibles dans une bibliothèque. Après chaque étape de travail, le résultat lui est affiché et il peut adapter tout de suite la configuration », explique Timo Mennle. Grâce à l’architecture ouverte des SensorApps, il y a toujours la possibilité d’adapter le code source de blocs de fonction afin de réaliser des applications plus complexes et des exigences individuelles.

De nouvelles SensorApps pour l’AppPool

« Avec le traitement graphique de Dataflows, nous créons la base pour un groupe-cible et un groupe d’utilisateurs plus grand et au final, un plus grand nombre d’utilisateurs pourra en profiter pour leurs applications », explique Timo Mennle. La demande croissante en blocs de fonction nouveaux et adaptés peut être couverte grâce à notre communauté de développeurs grandissante. En résumé, on peut dire que les possibilités et la diversité dans le SICK AppPool augmentent, et avec elles, les champs d’applications pour les capteurs et systèmes de capteurs.

L’automatisation contribue à protéger l’environnement

L’automatisation contribue à protéger l’environnement

Article original disponible sur rockwellautomation.com

La nouvelle usine 4.0 exploitée par Valtalia quadruple la capacité de recyclage des déchets. Son principal objectif: protéger l’environnement !

Marcher à travers l’histoire

En parcourant le dernier tronçon du Chemin de Saint-Jacques, de Sarria à Saint-Jacques-de-Compostelle, vous vous retrouvez au coeur de la Galice, en Espagne. Chaque année, plus 300 000 pèlerins parcourent le chemin, long d’une centaine de kilomètres. Ces pèlerins profitent de la nature en se promenant dans des forêts de chênes et des pâturages où broutent paisiblement des Rubia galega (Boeuf de Galice). Quel endroit idéal pour respirer un air pur ! Habitée autrefois par des tribus celtiques, la région est devenue au Moyen-Âge un lieu d’échanges culturels entre la péninsule ibérique et le reste de l’Europe.

Plus au nord de cette route de pèlerinage, entourée par la nature, se trouve la ville de Cerceda. Dans cette région, la Valtalia veille à protéger l’environnement par le biais de la gestion et du traitement des déchets urbains. La société recycle environ 550 000 tonnes de déchets par an provenant de plus de 2,2 millions d’habitants. D’une façon générale, elle permet avant tout à la Galice d’être une référence mondiale en matière de protection de l’environnement. À Cerceda, Valtalia exploite un groupe d’usines de traitement des déchets. Cependant, ces locaux sont trop petits pour la nouvelle stratégie prévue par les responsables.

L'automatisation contribue à améliorer le traitement des déchets et à protéger l'environnement

Protéger l’environnement

Le principal objectif est de permettre le recyclage des déchets en Galice en préservant ainsi l’environnement dans la région. La priorité était de préserver les paysages. Cependant, cela a nécessité l’agrandissement des locaux de Cerceda. Afin d’atteindre ces objectifs, la direction de l’organisation propriétaire a décidé de mettre en service une nouvelle usine de 15 000 m2 à Cerceda pour traiter les déchets non-recyclables.

Un appel d’offres public a été lancé pour la construction et l’exploitation. C’est l’entreprise galicienne Valtalia qui l’a remporté, pour une période de quinze ans. Valtalia a reçu des indications claires sur la tâche à accomplir. Notamment l’automatisation complète de l’ensemble du processus. Ainsi, pour la mise en oeuvre, la société a bénéficié du soutien d’Asinova, une société galicienne spécialisée dans l’automatisation industrielle.

« L’objectif était de mettre en service une installation équipée de plus de 500 unités de contrôle, supervisant les convoyeurs, les trommels, les machines de broyage et de tri, et plus de 150 entraînements à fréquence variable, contrôlés par des communications industrielles »

Jorge Guinarte, PDG d’Asinova

Une usine sur-mesure

C’était un énorme défi, il a donc été divisé en plusieurs étapes. Tout d’abord, les besoins en matière de matériel, de logiciels et de communications ont été analysés. Ensuite, Rockwell Automation a été choisi comme principal fournisseur d’automatisation. Pour terminer, les systèmes informatiques ont été configurés et mis en œuvre, suivis de la programmation des PLC.

Systèmes de contrôleur ControlLogix (Rockwell Automation)

Rockwell Automation a fourni le système SCADA, les automates programmables de sécurité (PAC) intégrés, les variateurs de fréquence, ainsi que les communications industrielles basées sur Ethernet et la fibre optique. « Toutes les usines que nous exploitions avaient plus de quinze ans. Elles nécessitaient donc beaucoup d’espace dans la salle de contrôle, ainsi qu’un grand réseau de câblage », commente Martín Nogueira de Valtalia. « Ce projet nous a permis de constater que les technologies de Rockwell Automation Connected Enterprise permettent de réduire la taille des équipements et de les faire fonctionner sans fil, tout en assurant une meilleure gestion des opérations de l’usine ».

Comme l’indique M. Nogueira, l’ensemble du système est sans fil. En effet, des tablettes permettent la gestions des différents les systèmes. Cela a changé la vie des opérateurs, qui supervisent et contrôlent le fonctionnement des machines. « Maintenant, ils peuvent vérifier l’état des machines sans avoir à les approcher pour une inspection visuelle. Si le système détecte des erreurs, nous pouvons réagir plus rapidement et plus efficacement. Cela nous permet de résoudre les problèmes ou de les prévenir avant qu’ils ne se produisent », explique M. Nogueira. « La possibilité de surveiller l’ensemble de l’installation en temps réel permet de réagir immédiatement en cas d’événement. Cela maximise le rendement et l’efficacité de l’installation ». En outre, avec les changements apportés au réseau/sans fil, des évaluations de sécurité et des mesures d’atténuation des risques ont été effectuées afin de sécuriser toutes les communications.

Dupliquer la quantité de matériaux recyclés

Qu’en est-il de l’avenir ? Il est prévu que la centrale s’agrandisse en fonction des besoins futurs. Selon M. Guinarte : « Tous ces systèmes ont été conçus et dimensionnés pour répondre et fournir la sécurité, la fiabilité, la capacité et la disponibilité requises pour un fonctionnement continu 365/24. La configuration évolutive nous donne la possibilité de répondre à toute croissance future de la demande ».

Chaque ligne de cette nouvelle usine de recyclage peut sélectionner et emballer 40 tonnes de déchets par heure. Cependant, la cadence peut augmenter jusqu’à 120 tonnes si nécessaire. Cela équivaut à une capacité de 750 000 à un million de tonnes par an, soit presque le double de sa capacité. Le processus de recyclage a également été optimisé, de sorte que la nouvelle usine a permis de quadrupler la quantité de déchets recyclés dans les installations, réduisant ainsi au minimum la mise en décharge. En fait, les projections indiquent qu’en 2020, seuls 10 % des déchets seront mis en décharge. Il s’agit de déchets qui ne peuvent être ni recyclés ni valorisés. Cela permet d’atteindre le zéro déversement technique, un des principaux objectifs du Conseil de l’UE concernant le traitement des déchets pour 2035 et réalisé par SOGAMA quinze ans plus tôt.

À partir de l’année prochaine, à l’occasion de l’Année jacobine, les milliers de pèlerins qui voudront parcourir le Chemin de Saint-Jacques pour entrer dans la cathédrale par la Puerta Santa – qui s’ouvre exclusivement pour cette célébration – en profiteront bien davantage grâce à la Valtalia, qui contribue à soigner le paysage naturel unique.

Présentation

Passionné par l'évolution de l’industrie, j’ai fondé ce site en 2017. Sa vocation ? Vous présenter les dernières nouveautés dans le domaine de la transformation digitale au sein de l'Industrie 4.0.

RIVIERE Vincent - Fondateur

riviere-vincent.fr

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