L’Intelligence Artificielle fait son entrée dans la production

Comment l’IA fonctionne-t-elle dans la production industrielle ? Près de 120 experts ont échangé leurs points de vue à ce sujet lors du congrès Smart Factory organisé par le magazine spécial « Automobile Industry » de Geman.

« L’intelligence artificielle est comme un adolescent. On ne sait jamais ce qui va se passer et s’il faut s’inquiéter. »

Gerhard Keller, responsable du secteur automobile et de l’industrie en Allemagne chez Google Cloud

Visites exclusives : usine de recherche et pratiques de fabrication

La « partie théorique » dans l’amphithéâtre a été complétée par deux rendez-vous exclusifs sur place qui ont conduit les participants à la conférence à l’usine de recherche de Karlsruhe pour la production intégrée à l’IA et à l’usine de camions Daimler à Wörth. Manuel Bögel, directeur de l’usine, a rendu les choses passionnantes : « Notre production de camions est en pleine transformation. Les nouveaux modèles de camions électriques sont intégrés progressivement à la production existante.

Cette année marque le lancement de l’E-Actros 600, le premier camion longue distance électrique à batterie de Daimler Truck, dont l’autonomie peut atteindre 600 kilomètres (environ 373 miles). Dans la plus grande usine de camions d’Europe, qui emploie environ 10 000 personnes et produit 470 camions par jour, l’intelligence artificielle joue un rôle de plus en plus important dans l’assurance qualité et le contrôle de la production.

Les experts s’accordent à dire que l’intelligence artificielle « adolescente » deviendra très bientôt adulte, malgré son immaturité actuelle. La seule question est de savoir à quelle vitesse cela se produira. « Nous n’avons aucune idée du rythme de développement futur, mais cela se produira très, très rapidement », est convaincu Bernd Mangler, SVP Automotive, Battery, Projects chez Siemens AG.

« La démocratisation des données » pour des solutions plus rapides

Sebastian Jonas, responsable des nouveaux concepts de production chez Schaeffler, a présenté un processus d’assemblage automatisé soutenu par l’IA pour des composants complexes de boîtes de vitesses, qui a été mis en œuvre pour la première fois dans une usine chinoise de Schaeffler.

Il met en garde contre un enthousiasme aveugle : Selon M. Jonas, la « démocratisation des données » est également importante. Le directeur de Siemens, M. Mangler, l’a exprimé de manière plus radicale : « Quiconque a besoin de 20 signatures pour un accord peut oublier la numérisation ».

Sans créativité humaine, il n’y a pas d’intelligence artificielle

Olaf Sauer a appelé les participants à ne pas négliger l’être humain dans l’euphorie de l’IA. « La créativité humaine est indispensable au développement de l’IA », a déclaré le directeur adjoint de l’institut Fraunhofer IOSB, responsable de l’automatisation et de la numérisation. Ou comme on peut le lire dans une brochure de l’IOSB : « L’intelligence artificielle fera partie de tous les systèmes informatiques liés à la production. Mais ce seront toujours des personnes qui évalueront et prendront des décisions. »

L’IOSB exploite l’usine de recherche de Karlsruhe en collaboration avec le Fraunhofer ICT et l’Institut Wbk pour la technologie de production de l’Institut de technologie de Karlsruhe (KIT). Sur 5 000 mètres carrés d’espace de production, les scientifiques, avec des partenaires de l’industrie et de la recherche, se concentrent sur des projets d’IA liés à l’industrie. Les principaux sujets sont l’industrie 4.0, la construction légère et la mobilité électrique/les systèmes de batteries.

Rendre les processus rapidement utilisables en production

Les participants à la conférence ont discuté sur place avec des chefs de projet, entre autres, d’un concept d’assemblage modulaire pour les cellules de batteries, du démontage de démarreurs électriques par des robots collaboratifs, de l’utilisation de jumeaux numériques, de l’échange de données dans des salles de données telles que Catena-X et d’une plateforme de fournisseurs « intelligente » pour le « Manufacturing-as-a-Service ».

Une grande expertise parmi les exposants

Nicholas Baldwin de Rockwell Automation Solutions (plateforme de fabrication intelligente basée sur le cloud), Harald König de Shyftplan (planification des équipes en temps réel assistée par l’IA) et Arnd Grootz de PSI FLS Fuzzy Logistics & Neuro Systems, ainsi que Gianluca Di Buo du partenaire de coopération Idea pour le matériel (y compris les robots mobiles et intelligents pour la maintenance prédictive), ont présenté des cas d’utilisation qui sont déjà utilisés par les clients.

Les personnes intéressées ont trouvé des contacts pour des questions individuelles dans une exposition accompagnant le congrès. Outre les entreprises mentionnées, les exposants comprenaient Advantech, fournisseur de technologies IoT industrielles, les fournisseurs de logiciels Aunovis et Oniq, la start-up sud-coréenne Aimmo, experte en services de données basés sur l’apprentissage profond, et les systèmes d’analyse d’images Vision Tools.

La qualité des produits et des processus en ligne de mire

Le directeur de Rockwell, M. Baldwin, a également fait état d’une enquête menée auprès de 1 500 clients, selon laquelle 83 % des entreprises interrogées souhaitent mettre en œuvre des projets d’IA générative en 2024. 45 % des personnes interrogées prévoient d’utiliser des outils d’IA pour l’assurance qualité et 39 % pour l’optimisation des processus. La cybersécurité (40 %), la gestion des ressources (34 %) et la robotique (33 %) ont également été mentionnées comme autres domaines d’application privilégiés.

« Live Show » : L’IA dans la fabrication des camions Daimler

Pour conclure la journée Smart Factory 2024, les participants ont eu l’occasion de découvrir l’application pratique des outils d’IA dans le contrôle de la qualité sur le site de production de Daimler Truck à Wörth. Les outils d’IA y sont utilisés non seulement pour localiser les véhicules en production à un mètre près et coordonner les étapes du processus en conséquence, mais aussi pour contrôler, par exemple, les différents raccords vissés spécifiques au modèle grâce à des processus d’assurance qualité soutenus par l’IA.

Une tâche plutôt complexe en raison de la grande variété de modèles dans la fabrication des camions : Wörth produit à lui seul 460 variantes de carrosserie. 31 variantes de boîtes de vitesses, 40 types d’essieux arrière et 54 types d’essieux avant, et plus d’un million de faisceaux électriques différents sont installés.

Article original disponible sur https://all-about-industries.com/

Décrouvrez la nouvelle version du logiciel de traitement d’image no-code MVTec MERLIC

MVTec, l’un des principaux fabricants mondiaux de logiciels de vision industrielle, lancera la version 5.5 de MVTec MERLIC le 20 mars 2024. MERLIC est un logiciel sans code qui s’adresse particulièrement aux utilisateurs qui n’ont que peu ou pas d’expérience dans le domaine de la vision industrielle. La vision industrielle est une technologie d’automatisation qui peut être utilisée de diverses manières, par exemple pour garantir l’assurance qualité, augmenter l’efficacité et réduire la charge de travail des salariés.

Pour améliorer l’intégration des processus, un nouveau plugin de socket TCP a été développé pour permettre une communication textuelle avec des appareils qui ne prennent pas en charge des protocoles complexes. Les nouvelles technologies comprennent la méthode Deep Counting basée sur l’apprentissage profond pour le comptage de grandes quantités d’objets, ainsi qu’un nouvel outil pour la reconnaissance des couleurs. Une autre nouvelle fonctionnalité, « High Dynamic Range (HDR) imaging », permet de faire face à des conditions d’éclairage difficiles et d’éliminer efficacement les zones surexposées ou sous-exposées dans les images.

« Les entreprises étudient de près les possibilités d’automatisation. L’intégration de la vision industrielle dans la production peut représenter un défi pour les entreprises. Pour aider les débutants en vision industrielle en particulier, nous avons développé le logiciel de vision industrielle sans code MERLIC. Avec MERLIC, il est possible de créer des applications complètes de vision industrielle par simple « glisser-déposer ».

Ulf Schulmeyer, chef de produit MERLIC chez MVTec.

Merlic : Count with Deep Learning

Le nouvel outil « Count with Deep Learning » permet aux utilisateurs de compter de nombreux objets de manière efficace et précise.

« Avec la nouvelle version, nous poursuivons la voie que nous avons tracée avec MERLIC : une intégration facile des processus combinée à des méthodes de vision industrielle puissantes. C’est pourquoi MERLIC 5.5 comprend à nouveau une interface qui simplifie encore l’intégration des processus de MERLIC. Il y aura également de nouvelles fonctionnalités passionnantes.

Ulf Schulmeyer, chef de produit MERLIC chez MVTec.

Un nouveau plug-in de socket TCP

MERLIC 5.5 étend ses capacités de connectivité avec l’introduction d’un nouveau plug-in de socket TCP. Ce plug-in permet d’utiliser un protocole textuel hautement personnalisable. Les utilisateurs peuvent désormais configurer des messages ASCII simples et spécifiques qui ne contiennent que les informations pertinentes pour leur application. Ces messages peuvent être facilement traités par des appareils qui ne prennent pas en charge des protocoles complexes tels que OPC UA. Le plug-in peut être facilement configuré dans l’environnement RTE (Runtime Environment) de MERLIC, ce qui constitue une solution simple pour intégrer MERLIC dans les systèmes existants.

Count with Deep Learning

Le nouvel outil conceptuel « Count with Deep Learning » de MERLIC 5.5 permet aux utilisateurs de compter de nombreux objets de manière efficace et précise tout en détectant leur position. Contrairement à d’autres méthodes basées sur l’apprentissage profond, cette fonction peut être rapidement entraînée avec un étiquetage minimal directement dans MERLIC. Cela simplifie le processus et augmente considérablement l’efficacité du comptage d’objets, en particulier dans les scénarios impliquant des matériaux déformables ou des marchandises en vrac. Simultanément, cela réduit également le temps et le coût généralement associés à la formation des modèles d’apprentissage profond.

Nouvel outil de reconnaissance des couleurs

MERLIC 5.5 introduit une nouvelle façon de traiter les couleurs. Après une formation, le nouvel outil conceptuel « Recognize Color » permet une détection fiable des couleurs dans diverses conditions. Les utilisateurs peuvent même affiner la précision de la détection en fixant des seuils spécifiques pour les écarts acceptables.

Idéal pour toute une série de cas d’utilisation, tels que la vérification ou la sélection de pièces, la vérification de connexions de câbles correctes ou la confirmation de l’installation de la bonne résistance, cet outil conceptuel permet de rationaliser et d’améliorer les processus de contrôle de la qualité.

Imagerie à grande gamme dynamique (HDR)

MERLIC 5.5 comprend de nouvelles méthodes d’imagerie HDR (High Dynamic Range). Cette fonction étend l’outil « Fusionner les images » existant, désormais doté d’une fonctionnalité HDR, pour combiner des images d’expositions différentes en une seule image HDR. Cette amélioration permet de traiter les différences de contraste élevées et d’éliminer efficacement les zones surexposées ou sous-exposées des images. Ainsi, même les conditions d’éclairage les plus difficiles peuvent être représentées et analysées avec précision. Cela ouvre de nouvelles possibilités pour une variété d’applications, y compris la mesure des surfaces réfléchissantes et l’augmentation de la plage dynamique d’une image.

L’avenir de l’industrie se construit sur GLOBAL INDUSTRIE

Malgré les avancées technologiques, les compétences humaines restent essentielles dans l’industrie. GLOBAL INDUSTRIE, conscient de l’importance des talents actuels et futurs, déploie des initiatives pour repérer de nouveaux collaborateurs et soutenir la formation des étudiants. En plus d’organiser des rencontres de recrutement, l’événement vise à susciter l’intérêt des jeunes générations pour les métiers industriels à travers des animations et des espaces informatifs. Entre 5000 et 7000 jeunes et chercheurs d’emploi sont attendus, offrant ainsi une occasion unique de découvrir les opportunités offertes par le secteur de l’industrie.

GI Avenir : préparer l’avenir en donnant envie d’industrie

Quel meilleur endroit que la plus grande usine de France pour initier la jeune génération à l’industrie ? Avec ses 2300 exposants et ses milliers de machines en action, GLOBAL INDUSTRIE offre une immersion totale dans ce secteur dynamique et innovant. En brisant les stéréotypes, l’événement aspire à changer les perceptions sur l’industrie, à susciter des vocations et à préparer le terrain pour l’avenir industriel. Pendant quatre jours, l’espace GI Avenir accueillera collégiens, lycéens, étudiants et enseignants, leur présentant de manière engageante et informative les multiples opportunités qui s’offrent à eux. De plus, les personnes en quête d’emploi, en reconversion ou en réinsertion auront accès à de précieuses ressources pour trouver un emploi ou se préparer à un entretien avec des professionnels des ressources humaines.

Des animations, des expériences immersives, des visites guidées et des présentations seront organisées spécifiquement pour les élèves, les étudiants, les jeunes diplômés et les enseignants. En parallèle avec les Golden Tech, le concours de l’excellence industrielle, l’espace GI Avenir offrira l’opportunité de découvrir les métiers et les formations, ainsi que d’échanger avec les professionnels qui façonnent l’industrie contemporaine.

Découvrir et comprendre l’industrie de A à Z

GLOBAL INDUSTRIE propose une variété d’activités ludiques et éducatives pour permettre aux visiteurs de découvrir les coulisses d’une entreprise ainsi que les nombreuses innovations qui façonnent l’industrie moderne. À travers des animations interactives, les participants auront l’opportunité de plonger dans l’univers professionnel, des fonctions de direction jusqu’aux métiers de la production, en passant par les ventes et le bureau d’études. Par exemple, l’animation Smile Digitale permettra aux jeunes visiteurs d’explorer ces différents métiers via des écrans tactiles, tandis que l’Escape Game « Green light », organisé par le Groupe des Industries Métallurgiques, offrira une expérience collaborative, ludique et pédagogique pour mieux appréhender les enjeux de l’industrie.

De plus, le Campus des Métiers et des Qualifications d’Excellence proposera une zone de démonstration et de manipulation pour découvrir les technologies émergentes telles que la réalité augmentée, la robotique mobile, l’impression 3D et le pilotage industriel. Dans le même esprit, La Facto ! organisera un quiz interactif sur l’industrie, un jeu sur tablette intitulé « Dessine-moi ton industrie » et présentera un robot interactif pour stimuler l’engagement des jeunes générations. En parallèle, un espace de détente sera aménagé pour compléter l’expérience, avec des attractions telles qu’un simulateur de F1 pour une immersion dans le monde du sport automobile et un buzzwall, un jeu interactif pour tester les réflexes et la vision.

Des visites de terrain dans la plus grande usine de France

GLOBAL INDUSTRIE offre une plateforme unique pour rencontrer ceux et celles qui font battre le cœur de l’industrie. Pour les élèves de tous niveaux, du primaire à l’université, ainsi que pour les enseignants, des visites et des parcours spécialement conçus sont organisés en collaboration avec nos partenaires. L’opération « Vis ton Industrie » accueillera une trentaine de collégiens pour un après-midi d’échanges avec des professionnels du secteur. Cette initiative, orchestrée le mardi 26 mars par la DGE, le CETIM, La Fabrique de l’Industrie, la FIM et le GIM, vise à sensibiliser les jeunes à la diversité des métiers industriels.

Dans le même esprit, l’association « Elles bougent » œuvre pour déconstruire les stéréotypes de genre en mettant en relation des élèves du primaire, du collège et du lycée avec des femmes étudiantes, diplômées ou en poste dans l’industrie. Le jeudi 28 mars, une trentaine de collégiennes ou lycéennes, accompagnées par les marraines de l’association, auront l’occasion d’échanger directement avec ces professionnelles sur leur stand. Les visiteurs auront également l’opportunité de rencontrer les syndicats et groupements professionnels présents, tels que AMICS, Artema, FIMMEF, FIM RESSORTS, ForgeFonderie, GIMELEC, Mécallians, Polyvia, SNDEC et UITS, pour obtenir des informations sur les métiers et les formations. Des visites guidées spécifiques seront organisées pour les enseignants afin de les aider à actualiser leurs connaissances des secteurs et des métiers, en partenariat avec l’Éducation nationale et Open In. Des visites seront également proposées aux étudiants pour leur permettre de découvrir l’organisation des entreprises, la fabrication des produits et l’excellence des savoir-faire. Une zone de pitches favorisera les échanges et la transmission à travers des témoignages, des success stories ainsi que des conseils et des idées sur les métiers.

Les futures stars de l’industrie en démo sur GLOBAL INDUSTRIE

Avant même d’accéder au prestigieux concours de l’excellence industrielle, les Golden Tech, de nombreuses compétitions sont conçues spécifiquement pour la jeune génération, offrant ainsi une vitrine aux talents de demain. La Coupe de France de Robotique accueillera des équipes d’étudiants, offrant aux visiteurs l’opportunité d’assister à des démonstrations de matchs entre deux équipes rivales dans des conditions réelles, tout en suivant leur préparation technique. De plus, les Worldskills France, une compétition nationale dédiée aux métiers et ouverte aux jeunes de moins de 23 ans, sera également présente sur le salon. Les visiteurs auront ainsi la chance d’assister à la présentation et aux entraînements des équipes en lice pour les métiers de la « fabrication additive » et de la « mécatronique ».

GI Avenir Carrières pour booster son avenir professionnel

Pour ceux qui cherchent un emploi dans le domaine industriel et pour les entreprises en quête de nouveaux talents, l’espace GIAvenir Carrières offrira diverses possibilités, telles que trouver une formation, passer des entretiens d’embauche, ou bénéficier de séances de coaching express pour améliorer leurs compétences. De plus, une plateforme de recrutement digitale spécialement conçue permettra de mettre en relation les chercheurs d’emploi et les recruteurs. En collaboration avec France Travail et Randstad, des job datings seront organisés, offrant aux entreprises exposantes un espace gratuit pour rencontrer des candidats lors de créneaux de 30 minutes. Les demandeurs d’emploi pourront quant à eux prendre rendez-vous à l’avance via la plateforme AVENIR 2024 ou directement sur le salon, où des experts les guideront. Une borne interactive regroupera toutes les offres d’emploi et les CV disponibles. Pour ceux désirant développer ou réorienter leur carrière, les Arts & Métiers Alumni proposeront des séances de coaching sur différents thèmes tels que « Jeunes diplômés, démarrez du bon pied ! », « Gardez le leadership et mieux dirigez votre carrière ! », ou encore « Êtes-vous fait pour être entrepreneur ou consultant indépendant ? ». Un parcours intitulé « L’industrie cherche ses futurs talents ! » répertoriera tous les exposants proposant des offres d’emploi, accessible sur le site internet du salon et sur l’application MyGI.

Repérer les pépites qui font l’industrie d’aujourd’hui : les Golden Tech (3e édition)

Pendant quatre jours, lors d’un spectacle continu, les Golden Tech, concours de l’excellence industrielle, honorent et récompensent les meilleurs professionnels dans 16 domaines d’expertise. Ce concours conclut le parcours initié sur GI Avenir en mettant en lumière l’excellence et le savoir-faire de l’industrie. Pour le public, c’est une occasion unique de rencontrer des modèles inspirants, de découvrir les nombreux métiers parfois méconnus et d’échanger avec les participants sur leurs parcours et leur formation. Mais c’est aussi l’opportunité d’assister à une compétition d’envergure où les candidats (environ une centaine) auront entre 2 et 3 heures d’épreuves et connaîtront le sujet de leur épreuve une heure à l’avance. En cette année Olympique et Paralympique, le sujet, élaboré en collaboration avec les partenaires des Golden Tech, sera axé sur le sport. Chaque métier ou compétence est représenté dans des rings disposés selon une logique industrielle. Le parcours commencera avec le concepteur designer pour se terminer avec la supply chain. Le dernier ring sera dédié aux compétences des métiers 4.0.

Rendez-vous les 25, 26, 27 et 28 mars 2024, pour décrouvrir cet évènement (Paris Nord Villepint) !

La e-SIM : une révolution dans le secteur de l’IoT

Le secteur de l’IoT est aujourd’hui en très forte accélération et se déploie dans de nombreux métiers. Les cas d’usage sont alors multiples et amènent les entreprises à faire évoluer leurs SI pour se doter d’infrastructures dédiées au bon fonctionnement de leurs systèmes IoT. Dans ce contexte, la notion de connectivité et de haute disponibilité est fondamentale à bien des égards. En effet, lorsque l’on évoque le sujet de l’IoT, on a souvent tendance à se focaliser uniquement sur la data et la captation d’informations au travers de capteurs hétérogènes.

L’importance de s’appuyer sur des réseaux performants

S’il est possible d’utiliser des réseaux traditionnels via la fibre et le Wifi pour mettre en œuvre des projets IoT, il est dans certains cas nécessaire de trouver d’autres formes de connexion. En effet, sur certains sites, la fibre n’est pas déployée. Il faut alors opter pour des connexions de type 4/5G. C’est précisément sur ce point que les e-SIM offrent une réponse de choix pour faire fonctionner les équipements et limiter les opérations d’intervention et d’activation en physique sur les sites.

En effet, opter pour une e-SIM permet de ne pas avoir à intégrer de cartes SIM dans les équipements pour les connecter. Ces derniers intègrent directement des dispositifs e-SIM qui permettent d’activer les services à distance. Ce point est stratégique à bien des égards et contribue à simplifier les étapes de mise en œuvre et d’activation des équipements.

L’e-SIM pour l’IoT n’est pas une e-SIM pour le B2C

Bien entendu, la technologie e-SIM existe déjà pour le B2C. Connue sur le marché, elle connait pourtant une évolution en fonction des cas d’usage auxquels elle répond. De fait, dans le domaine du B2B et notamment celui de l’IoT, elle se doit de prendre en compte des éléments complémentaires pour garantir performances et sécurité. Ainsi, l’usage de dispositifs intégrant des spécificités 15-digit avec mise à disposition d’adresses IP fixes pour la sécurité se positionne comme un prérequis technique.

On comprend bien que ce type d’approche va rapidement faire éclore de nouveaux usages et permettre de mieux gérer les parcs IoT des entreprises. Il s’agit donc d’une véritable opportunité à saisir, notamment avec le déploiement et la disponibilité de la 5G qui va permettre de faire fonctionner de nouveaux types d’environnements.

En ce sens, les entreprises, et notamment celles qui travaillent dans des milieux contraints et mal connectés, vont pouvoir repenser leurs processus de gestion en tirant avantage des environnements IoT. Connectivité avancée, déploiements rapides, maintenance simplifiée, réponse à de nouveaux besoins et sécurité sont donc les grands atouts liés à l’utilisation de l’e-SIM dans le monde de l’IoT.

Présentation

Passionné par l'évolution de l’industrie, j’ai fondé ce site en 2017. Sa vocation ? Vous présenter les dernières nouveautés dans le domaine de la transformation digitale au sein de l'Industrie 4.0.

RIVIERE Vincent - Fondateur

L'Industrie 4.0, un média VR AUTOMATION

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