Industrie 4.0

Cybersécurité Industrielle : De nouvelles menaces font leur apparition

Cybersécurité Industrielle : De nouvelles menaces font leur apparition

Les attaques par rançongiciel restent le premier risque cyber

Les attaques par rançongiciel restent le premier risque cyber pour les entreprises dans le monde. Toutefois, les incidents liés à la compromission de la messagerie d’entreprise sont en hausse et continueront d’augmenter, à l’ère du deep fake. Parallèlement, la guerre en Ukraine et la montée des tensions politiques constituent une préoccupation majeure. Selon un nouveau rapport d’Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS), le conflit pourrait s’étendre au cyberespace et être à l’origine d’attaques ciblées contre des entreprises, des infrastructures ou des chaînes d’approvisionnement.

Le rapport annuel d’AGCS sur le panorama des risques cyber met également en évidence les nouvelles menaces soulevées par la dépendance croissante aux services cloud, l’évolution du paysage de la responsabilité civile, avec une hausse des indemnités et des pénalités, ainsi que l’impact de la pénurie de professionnels de la cyber-sécurité. Compte tenu de ces vulnérabilités potentielles, la cyber-résilience des entreprises est aujourd’hui analysée par un nombre inédit d’acteurs, y compris par les investisseurs internationaux. Selon le rapport, elle constitue dorénavant la première préoccupation au regard des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) de nombreuses entreprises.

« Face au panorama des risques cyber, mieux vaut ne pas se reposer sur ses lauriers. Les attaques par rançongiciel et les campagnes de phishing n’ont jamais été aussi fréquentes. Et à cela s’ajoute la perspective d’une guerre hybride. La plupart des entreprises ne pourront échapper à une cyber-menace. Cependant, il est clair que les organisations ayant une bonne maturité cyber sont mieux armées pour faire face aux incidents. Même lorsqu’elles sont atteintes, leurs pertes sont généralement moins importantes, grâce à leurs dispositifs de détection et d’intervention éprouvés. Malgré d’importantes avancées constatées, l’expérience montre que de nombreuses entreprises doivent encore renforcer leurs contrôles, notamment en ce qui concerne les formations à la sécurité informatique, la segmentation des réseaux dans les environnements critiques, les plans d’intervention d’urgence en cas d’incident cyber et la gouvernance de la sécurité. En tant qu’assureurs cyber, nous souhaitons aller au-delà du simple transfert de risques, en permettant à nos clients de s’adapter à l’évolution du panorama des risques et en relevant leurs niveaux de protection. »

Scott Sayce, directeur mondial cyber chez AGCS

Dans le monde, la fréquence des attaques par rançongiciel reste élevée, de même que les coûts des sinistres. Un record de 623 millions d’attaques a été enregistré en 2021, soit deux fois plus qu’en 2020. Bien que la fréquence à l’échelle mondiale ait baissé de 23 % au premier semestre 2022, le coût total dépasse à ce jour celui de toute l’année 2017, 2018 ou 2019, période pendant laquelle l’Europe avait connu une multiplication de ces incidents. On estime que les attaques par rançongiciel causeront 30 milliards de dollars de pertes aux entreprises d’ici 2023. Selon le rapport, le montant des sinistres de ce type déclarés à AGCS et aux autres assureurs représente largement plus de la moitié du montant des sinistres cyber survenus en 2020 et 2021.

Les doubles et triples extorsions sont aujourd’hui la norme « Le coût des attaques par rançongiciel a augmenté, les délinquants ciblant des entreprises plus importantes, des infrastructures essentielles et des chaînes d’approvisionnement. Les pirates informatiques ont adapté leurs tactiques pour extorquer plus d’argent, indique Scott Sayce. Les doubles et triples extorsions sont devenues la norme : outre le chiffrement des systèmes, le vol de données sensibles est de plus en plus souvent utilisé comme levier pour exiger une rançon aux partenaires commerciaux, aux fournisseurs ou aux clients de l’entreprise visée. » Compte tenu de leur gravité, ces attaques devraient rester un risque majeur, alimenté par la sophistication croissante des gangs et la hausse de l’inflation, qui se traduit par l’augmentation des coûts liés aux spécialistes de la sécurité informatique et de la cyber-défense.

Les petites et moyennes entreprises, qui ne disposent pas souvent des contrôles et des moyens pour investir dans la cyber-sécurité, sont de plus en plus ciblées par les pirates, alors que les grandes entreprises investissent davantage dans leur sécurité. Les gangs utilisent également un large éventail de techniques de harcèlement, adaptent leurs demandes de rançon à leurs victimes et utilisent des experts en négociation pour maximiser leurs rendements.

Les escroqueries sont de plus en plus sophistiquées

Les attaques par compromission de la messagerie d’entreprise continuent d’augmenter. Elles profitent de la croissance du numérique, de la disponibilité des données, de la transition vers le distanciel, du développement de la visioconférence et des technologies d’hypertrucage (deep fake). Selon le FBI, elles ont rapporté 43 milliards de dollars dans le monde entre 2016 et 2021, avec une hausse de 65 % entre juillet 2019 et décembre 2021. De plus en plus sophistiquées et ciblées, elles sont aujourd’hui utilisées par les délinquants sur les plateformes de réunion virtuelle pour induire les salariés à transférer des fonds ou à partager des informations sensibles. Elles sont aussi de plus en plus souvent facilitées par l’intelligence artificielle, qui permet de reproduire la voix ou l’image d’un dirigeant d’entreprise. L’année dernière, un employé de banque des Émirats arabes unis a effectué un virement de 35 millions de dollars, après avoir été trompé par la voix clonée de son responsable.

La menace d’une cyber-guerre

La guerre en Ukraine et les tensions géopolitiques constituent un facteur majeur, qui bouleverse le panorama des risques cyber. Elles augmentent le risque d’espionnage, de sabotage et de destruction sur les entreprises liées à la Russie ou à l’Ukraine, ainsi qu’aux pays alliés et voisins. Les cyber-attaques financées par les États pourraient cibler des infrastructures essentielles, des chaînes d’approvisionnement ou de grandes sociétés. « Pour l’instant, la guerre entre la Russie et l’Ukraine n’a pas entraîné une augmentation significative des demandes d’indemnisation au titre de l’assurance cyber, mais elle laisse entrevoir une hausse du risque lié aux États », signale Scott Sayce. Bien que les actes de guerre soient généralement exclus des produits d’assurance classiques, le risque d’une guerre hybride a encouragé le marché de l’assurance à intensifier ses travaux pour intégrer la question de la guerre et des cyber-attaques financées par les États dans les conditions d’assurance et fournir des garanties claires aux assurés.

Dans le rapport intitulé Cyber: The changing threat landscape, les experts d’AGCS abordent également les tendances suivantes :

  • Vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement : Les attaques contre les chaînes d’approvisionnement, qu’il s’agisse d’infrastructures essentielles, comme le réseau d’oléoducs Colonial Pipeline, ou de services cloud, représentent aujourd’hui un risque important. Les groupes de pirates informatiques utilisent de plus en plus la menace de perturbations graves pour faire pression sur les entreprises, notamment celles du secteur manufacturier, plus vulnérables.
  • Externalisation et cloud computing : Les entreprises continuent de transférer leurs services et le stockage de leurs données dans le cloud, malgré les préoccupations croissantes concernant la sécurité et le cumul des risques. La dépendance à un petit nombre de fournisseurs de services cloud ou de cybersécurité crée de grandes concentrations de risques autour de quelques points de défaillance. Et il est souvent faux de croire que le prestataire de services d’externalisation ou de cloud assumera l’entière responsabilité en cas d’incident.
  • Assurance responsabilité civile : Couvrant les amendes et les pénalités, elle devient de plus en plus nécessaire, compte tenu des avancées technologiques, du nombre croissant d’informations recueillies par les entreprises et du durcissement de la réglementation sur la confidentialité des données. Presque tous les incidents cyber, y compris les attaques par rançongiciel à double extorsion, peuvent donner lieu à des litiges et à des réclamations de dommages et intérêts par les parties concernées.
  • Pénurie de professionnels : Elle entrave les efforts visant à renforcer la cybersécurité. Malgré la sensibilisation des conseils d’administration, le nombre de postes vacants en cyber-sécurité a augmenté de 350 % dans le monde au cours des huit dernières années, pour atteindre 3,5 millions selon les estimations. Cela signifie que de nombreuses entreprises ont des difficultés pour embaucher, ce qui réduit leur capacité à améliorer leur cybersécurité.
  • Cybersécurité et respect des critères ESG : Aujourd’hui, la cyberrésilience des entreprises est examinée par un nombre beaucoup plus important de parties prenantes que dans le passé. Les questions de cyber-sécurité sont de plus en plus souvent intégrées dans les cadres d’analyse des risques ESG, qui étudient les pratiques des fournisseurs de données pour évaluer leur niveau de préparation à la cyber-criminalité. Il n’a jamais été aussi important de vérifier que les procédures et les mesures de cyber-sécurité sont prises en compte par le conseil d’administration et que les dispositifs de surveillance des risques sont mis en place. Face à un environnement de risques plus complexe et à une augmentation des sinistres cyber, le secteur de l’assurance a adopté un processus de souscription plus rigoureux, afin de mieux évaluer les profils de risque cyber de ses clients et d’encourager les entreprises à améliorer leur sécurité et leurs contrôles de gestion des risques.

« La bonne nouvelle, c’est que nous assistons à des discussions sur la qualité du risque cyber très différentes par rapport aux années précédentes. Nous obtenons des renseignements plus précis et nous apprécions que les clients fassent un effort supplémentaire pour nous fournir des données exhaustives. Cela nous permet aussi de leur apporter une plus grande valeur ajoutée et de leur offrir des informations et des conseils utiles. Nous leur indiquons, par exemple, quels contrôles sont les plus efficaces ou comment améliorer leur gestion des risques et leurs mesures d’intervention. Ainsi, pour nos clients, les événements cyber devraient être plus rares ou moins importants. De notre côté, les déclarations de sinistres devraient moins nombreuses. Cette collaboration contribuera également à créer un marché durable de l’assurance cyber, offrant non seulement des couvertures classiques, mais intégrant aussi les risques cyber dans les programmes des captives et autres types de transfert alternatif des risques. »

Scott Sayce, directeur mondial cyber chez AGCS

Découvrez la nouvelle imprimante 3D Formlabs SLS Fuse 1+ 30W

Découvrez la nouvelle imprimante 3D Formlabs SLS Fuse 1+ 30W

Formlabs, le leader de l’impression 3D, annonce le lancement de la Fuse 1+ 30W, son imprimante 3D industrielle de frittage laser sélectif (SLS) la plus puissante à ce jour. S’appuyant sur le succès de l’imprimante 3D SLS Fuse 1, la Fuse 1+ 30W intègre des composants améliorés, dont un laser beaucoup plus puissant, pour permettre l’utilisation de nouveaux matériaux haute performance et offrir un meilleur rendement, afin que les clients puissent produire des pièces en série jusqu’à deux fois plus vite. Grâce à un système de galvanomètres optimisés, la Fuse 1+ 30W peut se targuer d’atteindre les vitesses d’impression les plus élevées du secteur grâce à un laser puissant et à une vitesse de scan rapide pouvant atteindre 12,5 mètres par seconde.

En plus de la Fuse 1+ 30W, Formlabs lance Nylon 11 CF Powder, le dernier ajout à sa liste de matériaux SLS. Cette poudre à base de nylon, renforcée de fibres de carbone, permettra aux utilisateurs de produire en interne des pièces à la fois solides et légères.

« Depuis le lancement de la Fuse 1 en janvier 2021, Formlabs n’a cessé de gagner du terrain sur le marché du SLS, au point que les ventes d’imprimantes SLS représentent aujourd’hui plus de 50 % de son chiffre d’affaires. Avec la Fuse 1+ 30W, nous poussons l’impression 3D SLS vers de nouveaux sommets, en offrant une impression SLS vraiment rapide et à haut rendement à un prix abordable pour les entreprises. Au total, Formlabs a vendu plus de 100 000 imprimantes SLA professionnelles – plus que tout autre fabricant d’imprimantes 3D – et la Fuse 1+ 30W nous met en position de dominer de la même manière le marché SLS. »

Max Lobovsky, PDG et cofondateur de Formlabs

Au service d’une variété de secteurs allant de l’ingénierie et de la fabrication jusqu’aux soins dentaires et aux soins de santé, Formlabs est le fabricant d’imprimantes 3D professionnelles de choix pour les ingénieurs, les concepteurs et les professionnels de la santé du monde entier. La Fuse 1+ 30W offre une puissance industrielle à un prix abordable. Fiable et offrant un flux de travail efficace de bout en bout, elle intègre de nouveaux composants pour améliorer le débit et les performances des matériaux tout en fonctionnant comme un écosystème compact et contenu. De la configuration de l’impression à la récupération et au mélange de la poudre, l’écosystème de la série Fuse et le logiciel de Formlabs maximisent l’efficacité à chaque étape du processus. Le résultat est une imprimante SLS ultra-rapide qui produit des pièces de haute performance en quelques heures, et non plus en quelques jours.

Formlabs - 3D SLS Fuse 1+ 30W

Pour élargir les possibilités d’impression de la Fuse 1+ 30W, le tout nouveau matériau de Formlabs, Nylon 11 CF Powder, permet de produire des pièces rigides et légères capables de résister à des chocs répétés, ce qui en fait une solution idéale pour le remplacement ou la substitution de pièces métalliques, les équipements à fort impact et les prototypes fonctionnels composite. Avec Nylon 11 CF Powder, les clients Formlabs peuvent profiter des propriétés du nylon et de la fibre de carbone grâce à un matériau hautement stable et performant, parfait pour les applications finales qui nécessitent à la fois une grande rigidité et une résistance élevée.

Les caractéristiques de la Fuse 1+ 30W :

  • Rendement élevé et délais d’exécution rapides avec l’impression laser 30W à des vitesses de scan allant jusqu’à 12,5 mètres par seconde, pour des pièces livrées en atelier sous 24 heures
  • Nouveaux matériaux de qualité industrielle rendus possibles par un système actif de manipulation de poudre
  • Propriétés des matériaux compétitives par rapport aux leaders du secteur grâce à une option d’impression par purge à l’azote
  • Impression à faible taux de déchets grâce à une densité d’agencement élevée et à de la poudre recyclable, ce qui permet un faible coût par pièce et un retour sur investissement rapide.

Les caractéristiques de Nylon 11 CF Powder :

  • Chargée en fibre de carbone
  • Grande rigidité et stabilité dimensionnelle
  • Haut degré de résistance aux vibrations/impacts avec un rapport résistance/poids élevé
  • Thermiquement stable

Pour en savoir plus sur ces deux nouvelles imprimantes 3D, rendez-vous sur le site officiel formlabs.com

WeldingDroid va automatiser le soudage de réservoirs dans l’agroalimentaire en Norvège

WeldingDroid va automatiser le soudage de réservoirs dans l’agroalimentaire en Norvège

Skala Fabrikk, spécialiste de l’acier inoxydable, a récemment choisi WeldingDroid pour automatiser le soudage de ses réservoirs, un choix dicté par les avantages de la technologie en matière d’ergonomie, de flexibilité et d’environnement de travail. La société norvégienne Skala Fabrikk fabrique depuis 122 ans des réservoirs et différents équipements et technologie employés dans l’agriculture, la production laitière, la pêche, la production alimentaire et le secteur maritime.

Aux termes de ce contrat, WeldingDroid construira un nouveau robot de soudage sur mesure pour Skala. Cette version longue de dix mètres du robot évolutif maison est la plus grande machine jamais produite par l’entreprise en plein essor originaire du Danemark. Celle-ci peut automatiser le soudage de réservoirs mesurant jusqu’à 3 m de diamètre.

Une production simplifiée et plus rentable

En dehors des robots de soudage proprement dits, cette commande majeure passée à WeldingDroid porte également sur la fourniture au client d’une solution moderne d’approvisionnement en gaz permettant au soudeur de « faire d’une pierre deux coups », c’est-à-dire d’utiliser le PurgeMaster non seulement pour réaliser le soudage mais aussi pour conserver le gaz résiduel lorsqu’il intervient sur de grands réservoirs et conteneurs. PurgeMaster dose le gaz avec une précision telle qu’il peut réduire de jusqu’à 90 % la consommation de gaz résiduel lors du soudage de tubes.

Artec Studio 17

« Jusqu’à présent, nous utilisions un procédé de soudage par jet de plasma orbital à l’intérieur de nos réservoirs, ce qui nous obligeait à faire appel à un équipement complexe, avec de nombreuses pièces mobiles. Nous apprécions la facilité d’utilisation et de maintenance de la solution de WeldingDroid. Il est également très simple d’adapter la machine à différentes tailles de réservoirs. Le système de gaz résiduel, en particulier, est révolutionnaire pour nous car il va largement simplifier notre production de réservoirs. Cette optimisation de notre production en Norvège revêt une grande importance pour renforcer notre compétitivité. Selon nos calculs, WeldingDroid peut nous aider non seulement à réduire nos coûts, mais aussi à améliorer la qualité et le rendement, ainsi qu’à alléger considérablement le travail statique »

Julian Sagøy, coordinateur du soudage chez Skala Fabrikk

Les robots séduisent les jeunes

Julian Sagøy juge en outre la technologique robotique importante pour attirer les jeunes vers des carrières dans le soudage et l’industrie en général. « L’automatisation et la robotisation vont rendre ces métiers plus attractifs pour les jeunes générations. Nous souhaitons montrer à nos futurs collègues que le soudage n’est plus une tâche manuelle monotone effectuée dans un atelier vieux, sombre, froid et poussiéreux. »

Le premier contact entre WeldingDroid et les industriels norvégiens a été établi à la suite de la publication d’un article sur LinkedIn par Kevin Christensen, inventeur de la technologie et fondateur de la société éponyme. L’article a éveillé l’intérêt de Lascentrum Norge, qui s’est proposé comme distributeur et a invité Kevin Christensen à prendre la parole lors du salon Smart Industri et devant l’association norvégienne du soudage (Norsk Sveiseteknisk Forbund). C’est à cette occasion que Julian Sagøy, coordinateur du soudage chez Skala Fabrikk, a découvert les solutions disponibles avec le produit WeldingDroid X1 et la caméra de suivi des cordons de soudure. Cette caméra permet à la machine d’ajuster constamment le soudage à la position optimale. Il est ainsi possible d’automatiser entièrement le soudage des tubes et des réservoirs, sans surveillance humaine.

« Nos contacts avec le secteur norvégien du soudage et de l’industrie ont été très inspirants. Confrontés à la hausse des coûts de main-d’œuvre et des prix des matières premières comme du transport, sans parler d’une pénurie générale de soudeurs qualifiés, de nombreux industriels à travers le monde ont un besoin urgent d’améliorer leur efficacité et leur rentabilité. Dans ce contexte, la possibilité offerte aux soudeurs qualifiés, sur leur lieu de travail, d’automatiser des opérations peu gratifiantes et de consacrer leurs efforts à des tâches plus rentables fait réellement la différence »

Kevin Christensen, CTO et fondateur de WeldingDroid

Pour ses travaux de soudage, l’industrie norvégienne commence à envisager sérieusement la robotisation en remplacement de l’externalisation à des soudeurs manuels à l’étranger, ayant pris conscience des gains de temps et de compétitivité ainsi que des économies qu’apporte cette solution : « Globalement, il s’avère plus coûteux et plus long de sous-traiter le soudage dans des pays à bas salaires car les éléments soudés présentent généralement des défauts et des problèmes qu’il faut résoudre à leur retour en Norvège. Les machines de WeldingDroid, en revanche, font gagner un temps précieux aux industriels qui ont à souder des tubes ou réservoirs à parois très fines, en acier inoxydable résistant aux acides. Or, en Norvège, c’est la main-d’œuvre qui est onéreuse », souligne Tore Endsjø, directeur général de Lascentrum Norge AS, distributeur local de WeldingDroid ayant accompagné de projet.

Impression 3D : Protolabs annonce la 2ème édition de son événement InspiRON

Impression 3D : Protolabs annonce la 2ème édition de son événement InspiRON

Leader de la fabrication numérique dans le monde, Protolabs organise deux journées de séminaire en ligne, InspirON, qui porteront sur ce que les ingénieurs concepteurs doivent prendre en compte pour la fabrication, lors du développement de produits.

Cet événement, qui se tiendra les 4 et 5 octobre 2022, sera rythmé d’une série de présentations et de tables rondes couvrant un large éventail de sujets axés sur la durabilité, avec l’objectif d’informer et de préparer les ingénieurs concepteurs à l’évolution rapide de l’agenda vert, qui est motivé à la fois par la législation et la demande des clients.

Selon Protolabs, pour répondre à ces exigences, le design jouera en effet un rôle crucial. Les données industrielles du EU Science Hub (plateforme web des centres de recherche de la commission européenne) indiquent qu’environ 80 % de tous les impacts environnementaux liés aux produits sont déterminés pendant la phase de conception, ce qui renforce l’importance des phases de conception dans la durabilité d’un produit.

« Pour de nombreuses entreprises, une telle adaptation représente un changement important dans la façon de penser. Alors que la réduction des coûts et, dans certains cas, l’obsolescence ou le remplacement planifiés faisaient partie du modèle économique, cela n’est plus acceptable pour de nombreux clients. Mais la bonne nouvelle est qu’il y a beaucoup de bonnes idées et d’innovations en cours. Nous pensons que les experts de l’industrie et du monde universitaire peuvent être réunis pour partager leur expertise et leur réflexion avec d’autres. La série InspirON vise un partage des connaissances et points de vue sur le sujet. »

Nicky Davies, directrice des programmes de marketing et des opérations EMEA chez Protolabs

L’inscription à événement InspirON est gratuite. Les participants pourront écouter et également poser des questions au panel d’orateurs pendant chaque événement. Cette année, la série couvrira des sujets tels que la sélection de matières durables, le rôle de la fabrication numérique et de l’industrie 4.0, ou encore la manière de développer et d’optimiser une chaîne d’approvisionnement durable.

Chaque présentation, discussion et table ronde sera animée par Protolabs et réunira des experts issus de l’industrie et du monde universitaire.

Vous pouvez vous inscrire dès à présent à l’adresse suivante https://events.hubilo.com/

Numérique, entreprise du futur, industrie 4.0 : quels métiers demain ?

Numérique, entreprise du futur, industrie 4.0 : quels métiers demain ?

L’industrie change et se transforme ! Robotique, fabrication additive, jumeau numérique, les métiers industriels sont aujourd’hui de plus en plus tournés vers le numérique. Vers quels métiers s’orienter ? Dans quelles formations s’inscrire ? Quelles sont les écoles pour réussir dans ce secteur en plein essor ? Cette conférence répond à ces questions.

Avec :

  • Xavier OLAGNE – Directeur de l’implantation sur Lyon et directeur délégué à la qualité à Mines Saint-Etienne
  • Philippe BERTRAND – Directeur du développement et des relations entreprises à l’École Nationale d’Ingénieurs de Saint-Étienne (ENISE)
  • Ramzi ABBES – Directeur des opérations de SWARM

Vidéo © Campus Région du numérique – Publiée le 15/01/2021

Présentation

Passionné par l'évolution de l’industrie, j’ai fondé ce site en 2017. Sa vocation ? Vous présenter les dernières nouveautés dans le domaine de la transformation digitale au sein de l'Industrie 4.0.

RIVIERE Vincent - Fondateur

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