Ukraine : Un risque de cyberattaques élevé en France

Lors d’une interview accordée au média Public Sénat, le sénateur Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères a déclaré : « Il faut aussi prendre en compte d’autres risques qui sont nouveaux. Les pays européens, y compris la France, risquent de subir des cyberattaques massives [..] Un pays comme la Lituanie peut subir 57 000 cyberattaques en deux jours, pendant un week-end entier vous n’avez plus de système hospitalier, plus de système bancaire…. On peut avoir ça [..] Il (Vladimir Poutine) peut aller jusqu’à des provocations militaires, la mise en œuvre d’attaques cyber qui peuvent être très handicapantes et dangereuses. Évidemment, on n’envisage pas aujourd’hui que la France puisse recevoir des bombes, mais il faut s’y préparer »,

Vidéo © Public Sénat – Publiée le 25/02/2022

Artec Leo 2022, le scanner 3D portable nouvelle génération

Artec 3D, développeur et fabricant mondialement connu de matériel et de logiciels 3D professionnels, annonce aujourd’hui la disponibilité d’Artec Leo 2022, un scanner 3D portable entièrement sans fil doté d’un écran tactile intégré. Grâce aux nouvelles fonctionnalités de Leo, les utilisateurs peuvent désormais compter sur une précision garantie, une puissance accrue, une acquisition améliorée des couleurs vives, et une interface multilingue.

« Artec Leo a été le premier scanner 3D sans fil propulsé par l’IA disponible sur le marché, ce qui le rend véritablement révolutionnaire. Nous sommes allés encore plus loin pour nous assurer que tous ceux qui utilisent Artec Leo 2022 aient la certitude de produire des résultats professionnels de haut niveau avec une précision garantie et des données plus nettes. Nous avons amélioré le scanner afin que chaque utilisateur profite d’une expérience fluide pour atteindre les résultats escomptés rapidement et facilement, et ce dans sa langue maternelle. »

Artyom Yukhin, président et directeur général d’Artec 3D

Une puissance boostée et un traitement amélioré 2 fois plus intelligent

Le nouveau processeur NVIDIA Jetson TX2 d’Artec Leo 2022 fonctionne avec une puissance doublée par rapport à son prédécesseur, tout en utilisant moins de 7,5 watts. Il est en outre doté d’un traitement multicœurs amélioré avec le NVIDIA Denver 2, qui ajoute deux cœurs et encore plus de puissance à ce qui est désormais une architecture multiprocesseurs hétérogène, avec 2Ghz sur chacun des six cœurs. Le Leo 2022 offre également une nouvelle expérience de scan 3D grâce à une interface utilisateur mise à jour et un écran plus simple à utiliser.

Et grâce à des améliorations apportées à chaque élément crucial de l’IA (performances du GPU, efficacité énergétique, bibliothèques d’apprentissage profond, et bande passante mémoire), Leo bénéficie de la double intelligence du TX2.

« Le TX2 nous permet d’appliquer plus d’algorithmes et de processus propulsés par l’IA directement dans le scanner. » Grâce à cette technologie, les utilisateurs obtiendront des résultats encore plus rapides et précis, et un workflow automatisé encore plus intuitif. »

Gleb Gusev, directeur technique chez Artec 3D

Une précision renforcée

Le scanner 3D Leo 2022 offre une précision garantie, afin que les utilisateurs produisent systématiquement des résultats métrologiques professionnels de haut niveau. La précision est assurée grâce à un nouveau certificat d’étalonnage. Pour tester la précision de Leo, chaque scanner est étalonné avec des objets de référence hautement précis dans différentes positions et dans le volume de travail du scanner, en utilisant différentes parties du capteur du scanner à différentes distances. Ceci garantit que chaque scanner fournit une précision sans faille.

Artec Leo 2022 offre une précision garantie, afin que les utilisateurs produisent systématiquement des résultats métrologiques professionnels de haut niveau. La précision est assurée grâce à un nouveau certificat d’étalonnage. Pour tester la précision de Leo, chaque scanner est étalonné avec des objets de référence hautement précis dans différentes positions en utilisant différentes parties du capteur du scanner à différentes distances. Ceci est la garantie que chaque scanner fournit une précision sans faille.

Un kit d’étalonnage a également été introduit pour le Leo 2022. Les utilisateurs peuvent maintenant vérifier de façon autonome la précision du scanner et ajuster ses paramètres. Les conditions de fonctionnement pouvant varier sensiblement, ce kit permettra aux utilisateurs de tester et d’ajuster périodiquement l’appareil pour leur environnement concret. Le kit d’étalonnage de Leo est actuellement disponible en pré-commande et sera pleinement disponible en avril 2022.

La nouvelle fonctionnalité de Contrôle automatique de la température permet désormais au scanner de réguler son fonctionnement et de maintenir ses composants à une température de travail optimale. Ceci offre la certitude que l’appareil métrologique n’est pas affecté par les changements de température internes ou externes qui, dans le cas contraire, pourraient avoir des effets subtils sur les lectures. Ainsi, les utilisateurs peuvent être certains que le scanner fonctionne avec une précision maximale.

Une capture couleur supérieure et une interface multilingue

S’appuyant sur les capacités avancées de capture couleur du scanner, le Leo 2022 possède des algorithmes qui ajustent automatiquement le niveau de luminosité lors du scan, produisant ainsi des modèles 3D couleur réalistes et uniformément éclairés sans besoin de correction manuelle. Qui plus est, le nouvel algorithme d’optimisation de la texture divise par 2 la taille de la texture, ce qui accélère le traitement et le chargement des données pour créer des modèles 3D couleur.

Enfin, pour rendre le Leo 2022 accessible aux professionnels du monde entier, l’interface du scanner est maintenant disponible en six langues : anglais, chinois, français, allemand, japonais, et espagnol.

Pourquoi la connectivité cellulaire simplifie-t-elle le déploiement de l’IoT dans le monde industriel ?

Jérôme Chachuat, CEO-Founder Move & Connect

L’IoT est désormais un sujet incontournable dans de nombreuses industries et a modifié en profondeur la manière de travailler et de mener différentes opérations de gestion. Chaque année, ce marché est en forte croissance (à deux chiffres selon les principaux analystes) et devrait continuer de se développer à long terme. Ainsi, grâce à l’IoT, de nouveaux usages vont alors être possibles comme fluidifier le traitement des opérations des industriels, simplifier des tâches courantes, etc. Autant d’éléments incontournables au bon fonctionnement d’une industrie moderne, fiable et 4.0.

La connectivité, un prérequis au fonctionnement de l’industrie du XXIe siècle

Une couverture constante et uniforme est cruciale pour les dispositifs IoT. Les appareils sont situés dans des endroits éloignés, sur des sites de travail temporaires, et sur des sites en mouvement quasi-constant, comme les trains, les avions, les voitures, les vélos et les trottinettes. L’industrie 4.0 est souvent représentée au travers de projets mettant en avant de nombreux capteurs qui vont récolter des données diverses qui seront ensuite analysées. L’on pense donc souvent à des objets connectés et nous nous concentrons sur ces derniers.

Mais nous oublions que ces capteurs sont fortement consommateurs de ressources, notamment de réseaux pour fonctionner et c’est sur ce point que de nombreux projets ne peuvent être déployés faute d’accès à une connexion très haut débit (capteurs sur lieux contraints, capteurs dans des environnements ne bénéficiant pas de connexions traditionnelles, capteurs sur des sites temporaires ou équipements nomades, capteurs de température installés sur une ligne de production, capteurs intelligents pour les vélos et les trottinettes, etc… Les cas d’usage pour ce type de sujets sont nombreux et appellent des réponses opérationnelles concrètes. Une solution de connectivité IoT doit être capable d’évoluer. Elle doit être simple à configurer, à mettre en place, à déployer et à gérer afin de superviser des capteurs dans le monde entier depuis une plateforme de gestion unique.

Prévoir une connexion en toute circonstance

S’appuyer sur une connexion disponible 24 heures sur 24 et très haut débit est donc un prérequis. Mais comment faire pour les cas d’usages évoqués ? On comprend donc bien que des dispositifs de connexion performants sont alors indispensables. C’est sur ce point que la 4G et maintenant la 5G peuvent apporter une réponse pertinente. En effet, lorsque ces technologies sont embarquées, elles permettent aux différents capteurs de se connecter pour qu’ils puissent transmettre les différentes données qu’ils auront récoltées. Les envois de données étant effectués soit en temps réel, soit par paquets sur des périodes définies. Si cette approche offre de réels bénéfices, il faut également prendre en considération l’échelle de grandeur des projets IoT.

Les déploiements IoT couvrant des milliers voire des millions d’appareils nécessitent une solution de connectivité bénéficiant d’une couverture mondiale, disposant d’une logistique et de processus efficaces et rentables et assurant une défense contre l’imprévisibilité de l’écosystème. C’est dans ce contexte que le recours à un MVNO (Mobile Virtual Network Operators) prend tout son sens.Cette technologie permet à un capteur de se connecter au meilleur réseau cellulaire disponible et de basculer automatiquement vers un opérateur de secours.

L’industrie 4.0 va continuer à se développer ces prochaines années. Disposant à ce jour de tous les fondamentaux nécessaires, elle va pouvoir mener à bien sa transformation en intégrant les notions de robotisation, de prédictif ou encore d’Internet des objets.

Industrie 4.0 et cybersécurité : un mariage d’avenir

Tribune de Sylvain Guilley, directeur technique de Secure-IC

L’industrie n’est pas la seule concernée : pour beaucoup, la cybersécurité n’est ni plus ni moins qu’un centre de coût, un passage obligé. Pourtant, la crise sanitaire l’a prouvé : sans sécurité, pas de système d’information et une production (de produits comme de services) au ralenti ou pire, à l’arrêt. À l’heure de l’industrie 4.0, la cybersécurité n’est plus un élément subsidiaire, mais bien l’enjeu majeur de la sécurisation de nos chaînes de production.

Industrie 4.0 : quand l’industrie devient agile

Bien que le concept soit loin d’être nouveau, l’industrie 4.0 reste un sujet d’actualité pour les acteurs et les observateurs du secteur. Qu’on la nomme industrie du futur ou quatrième révolution industrielle, le concept reste toujours le même : organiser les moyens de production physiques par le prisme de la donnée, de l’information. Les retombées sont évidentes en termes de capacité à personnaliser les produits et de collecte de méta-données (analytics), utiles par exemple pour la maintenance prédictive.

Outre les systèmes, l’informatisation et l’automatisation, déjà présentes dans la troisième génération industrielle, l’industrie 4.0 a recours à toute une kyrielle de capteurs et divers objets connectés, qui forment ensemble le socle des systèmes de contrôle et d’acquisition de données en temps réel (SCADA). Ce socle est capable ensuite de dialoguer avec les chaînes de production, pour adapter les cadences aux besoins marché, personnaliser finement chaque produit à la demande client ou encore anticiper les besoins de maintenance.

Car c’est là tout l’apport de l’industrie 4.0 : la donnée. Avec elle, finies les productions de masse et les chaînes de production déversant en continu les mêmes produits, avec pour seule capacité d’adaptation l’analyse a posteriori de la demande. Place désormais à la personnalisation des produits et à l’adaptation en temps réel à l’aide de données marketing et commerciales internes ou économiques, environnementales, voire politiques, issues de l’externe. En bref, voici venue l’ère de l’agilité industrielle, qui n’a désormais plus rien d’un oxymore.

Un contexte normatif simple et compréhensible

Une fois n’est pas coutume, le contexte normatif n’est pas constitué de couches superposées se renvoyant les unes aux autres, dans un imbroglio incompréhensible et, in fine, particulièrement difficile à mettre en œuvre. En matière de cybersécurité industrielle, une seule norme fait loi : le standard IEC 62443, qui s’inscrit, de façon homogène, dans les contextes de la sécurité industrielle et de la sécurité des systèmes d’information.

Issues, notamment, des travaux du comité 99 de l’International Society of Automation (ISA) dans les années 2000, les recommandations du standard IEC 62443 ont été formalisées en 2010. Ce qui correspond peu ou prou à la découverte du virus Stuxnet, qui a profondément perturbé le programme nucléaire iranien. Mais qu’il s’agisse d’Opérateurs d’Intérêt Vital (OIV) comme de n’importe quelle usine, les enjeux sont tels que le standard IEC 62443 s’est rapidement imposé au secteur industriel.

Sans entrer dans les détails techniques, la norme propose une approche en quatre piliers, des généralités jusqu’au moindre composant, en passant par les stratégies et procédures, et tout l’aspect système. Mais c’est surtout son évolution et son agilité qui sont à saluer : depuis 11 ans maintenant, le standard n’a cessé de s’adapter aux nouveaux besoins et nouvelles réalités de l’industrie 4.0, tout en restant fiable et clair. En cours de rédaction, une nouvelle version de la norme devrait voir le jour courant 2022.

Données et sécurité, pierres angulaires des chaînes de production

Dans un contexte commercial de plus en plus « orienté client », la production industrielle, comme les secteurs du service avant elle, franchit donc peu à peu le cap d’une approche par l’offre vers une approche par la demande. Pour les industriels, l’usine de demain sera donc 4.0 ou ne sera pas. Aidées par la couverture 4G et accélérées par le déploiement progressif de la 5G, les nouvelles chaînes de production adoptent désormais systématiquement la flexibilité de l’industrie 4.0. Ceci représente un enjeu, car l’instrument de production de nombreuses usines est vieillissant et hétérogène.

Face à cette « softwarisation » de l’industrie, ce n’est plus seulement l’instant T qu’il faut considérer, mais bien tout le cycle de vie de la chaîne de production 4.0, avec, comme pour tout système d’information ou industriel, un maintien en conditions opérationnelles (MCO) et un maintien en conditions de sécurité (MCS). Dès lors, la conception comme la maintenance de l’usine ne sont plus seulement physiques mais également logicielles, avec l’adoption d’une démarche cybersécurité au moins aussi importante que l’outil de production en lui-même.

En ce sens, c’est certain : l’industrie 4.0 est une véritable révolution, capable de transformer durablement le visage du secteur industriel partout dans le monde. Et c’est en négociant ce virage plus vite et parfois mieux que d’autres, que certains industriels ont déjà pris de l’avance, faisant de la cybersécurité un atout plutôt qu’une contrainte.

VIDEO – Comment l’industrie 4.0 révolutionne L’Oréal ?

Qu’est-ce que l’industrie 4.0 ? Quels sont les avantages des usines 4.0 ? L’Oréal et Zozio répondent à vos questions à travers cet extrait de webinar enregistré le 10 Juin 2021. C’est Olivier Chapel, Directeur des Opérations Industrial Excellence de L’Oréal qui témoigne ici, des bénéfices observés de cette digitalisation, sur l’industrie cosmétique. En effet, dans l’objectif d’une industrie plus humaine, performante et durable, la division Cosmétique Active Production (CAP) de l’Oréal a fait confiance à la solution de Zozio.

Vidéo © Zozio – Publiée le 10/06/2021

Présentation

Passionné par l'évolution de l’industrie, j’ai fondé ce site en 2017. Sa vocation ? Vous présenter les dernières nouveautés dans le domaine de la transformation digitale au sein de l'Industrie 4.0.

RIVIERE Vincent - Fondateur

L'Industrie 4.0, un média VR AUTOMATION

riviere-vincent.fr

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