Aujourd’hui, Hugo, de chaîne Youtube Hugo Décrypte vous invite à visiter l’usine du futur de Schneider Electric située au Vaudreuil. Cette usine est ouverte depuis 1975. Actuellement, 360 employés produisent des contacteurs, des variateurs de vitesse, ou encore des démarreurs sur 14 000 m² de bâtiments. Des nouvelles technologies de pointe intègrent désormais la société dans le but d’améliorer sa productivité. Comment la société évoluée depuis ses débuts et quelles sont les technologies qui ont été intégrés ?
Nous sommes en train d’intégrer avec nos techniciens les technologies du type réalité augmentée, IoT, cobots, les AGV? Nous recherchons avant tout de la performance et de l’efficacité.
Emmanuel Morice (Directeur d’Usine – Le Vaudreuil)
Pas d’usine du futur sans cybersécurité
Pour Schneider Electric le premier point clé de l’usine du futur, c’est la cybersécurité. La première chose qu’il faut voir quand on parle de cybersécurité, c’est le risque physique. On doit protéger la donnée physiquement pour que personne ne puisse y accéder. Schneider Electric a donc choisi d’installer un « Smart Bunker ». Ce bunker des temps modernes permet de protéger physiquement des millions de données stockées sur les différents serveurs.
Le deuxième risque est lié à l’intrusion numérique. Schneider Electric a mis en place un logiciel qui permet de « sniffer » l’ensemble des communications entre tous les équipements de l’usine. Une alerte est envoyée si jamais le moindre problème est détecté sur le réseau. Pour terminer, le dernier risque est lié aux matériels externes importés dans l’usine. Pour se protéger, l’installation d’un système permettant de décontaminer les clés USB et disques durs est primordiale. Grâce à lui, le risque d’importer de virus dans l’usine diminue grandement.
Réalité augmentée, clé de l’usine du futur ?
Une dernière technologie a également vu le jour au sein de cette usine. Il s’agit de la réalité augmentée. Le but de la réalité augmentée est d’obtenir de l’information de manière rapide pour l’ensemble des collaborateurs. Par exemple, Schneider Electric propose une procédure de réglages pour ses régleurs quand ils viennent sur une nouvelle machine. Toutes les documentations techniques des machines auparavant sous format papier ont été digitalisées. L’accès se fait directement à partir d’une tablette. Même constat pour la documentation qualité qui était autrefois sous format papier.

Cobots, AGV et IoT
Schneider Electric a récemment intégré des AGV (Véhicule sans conducteur) à son usine. Ces robots permettent notamment la livraison de palettes en bord de ligne. Le robot pose la palette pleine et repart avec la palette vide pour l’emmener dans un magasin. De nombreux capteurs équipent ces véhicules dans le but d’assurer la sécurité du personnel.
La société intègre également de nombreux objets connectés. Ces capteurs vont pouvoir récupérer de l’information. Par exemple, une température ou une intensité. Ensuite, les données collectées vont d’une part être affichées en temps réel aux opérateurs et d’autre part envoyées dans un CLOUD. Une fois stockées, de l’intelligence artificielle pourra par exemple exploiter ces données. Cette analyse permet d’anticiper les pannes et les problèmes de qualité ou de performance de la machine. L’objectif final est de réduire les temps d’arrêt, et de faire en sorte que la machine fonctionne le plus longtemps et le plus souvent possible.
L’usine du Vaudreuil intègre également des robots collaboratifs. Le principal avantage d’un robot collaboratif est de pouvoir travailler en toute sécurité à proximité d’un opérateur sans avoir besoin de venir protéger la machine. Si jamais l’opérateur vient se mettre en danger par rapport au robot, le robot le détectera et de s’arrêtera sans blesser l’opérateur. Avant l’installation de ce robot, les opérateurs étaient amenés à réaliser des tâches répétitives. Dorénavant, l’opérateur va concentrer uniquement sur les tâches à valeur ajoutée. Le robot collaboratif s’occupera des tâches répétitives.