IoT

Des capteurs à l’écoute des machines

Des capteurs à l’écoute des machines

La maintenance prédictive joue un rôle clé dans l’Usine 4.0. Reposant principalement sur des capteurs et de l’analyse de données, elle permet de détecter des changements et des défauts qui sont invisibles à l’œil. À la clé, une amélioration de la productivité et de la sécurité. Anticiper la panne qui paralysera la production ou un dysfonctionnement pouvant entraîner des défauts de fabrication, voire un risque pour des techniciens. Ce sont les deux objectifs des techniques de maintenance prédictive. Cette surveillance permanente favorisera la planification des interventions. Les opérateurs chargés de la maintenance ne sont pas obligés de travailler dans l’urgence parce qu’un problème vient de se déclarer sur un équipement. À condition de disposer de la bonne information au bon moment ! Ce postulat repose sur trois éléments-clés : Des capteurs Bluetooth ou RFID : grâce à de nouveaux capteurs et de nouveaux réseaux de type LPWAN, l’IoT permet de surveiller beaucoup plus d’équipements et de paramètres que par le passé. […]

Article © Xavier Lula – techniques-ingenieur.fr – Publié le 15/10/2018
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Splunk for Industrial IoT : encore une solution de maintenance prédictive

Splunk for Industrial IoT : encore une solution de maintenance prédictive

Le mercredi trois octobre, Splunk a annoncé la disponibilité générale de sa première offre réservée à l’Internet des Objets. Splunk for Industrial IoT entend faciliter la visualisation de données complexes. Fondée en 2003, la société californienne s’est spécialisée dans le stockage, le traitement et l’analyse de données en provenance de machines industrielles. Jusqu’alors l’entreprise ne disposait pas d’offres complètes consacrées à l’IoT Industriel. C’est maintenant chose faite avec Splunk for Industrial IoT. Pour constituer cette solution packagée, elle a combiné trois de ces outils. Le premier n’est autre que Splunk Entreprise, la plateforme qui permet d’ingérer, d’analyser et de visualiser les données. Le deuxième se nomme Machine Learning Toolkit, cet environnement de développement permet de tester et de déployer des modèles de machine learning, dits flexibles. Il intègre 25 algorithmes d’apprentissage liés aux machines. Enfin, le troisième répond au nom d’Industrial Asset Intelligence. […]

Article © objetconnecte.com – Publié le 04/10/2018

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Pourquoi la maintenance prédictive va-t-elle révolutionner l’industrie ?

Pourquoi la maintenance prédictive va-t-elle révolutionner l’industrie ?

Selon une étude  du cabinet McKinsey, la maintenance prédictive permettra aux entreprises d’économiser 630 milliards de dollars d’ici 2025. Ces économies seront rendues possibles par plusieurs facteurs. Premièrement, une réduction des coûts de maintenance de 10 à 40 %. Ensuite, en réduisant le nombre de pannes de moitié. Enfin, en diminuant le montant investi dans les nouvelles machines de 3 à 5 % en augmentant la durée de vies des machines existantes. C’est donc un avenir radieux que promet le célèbre cabinet de conseil au monde de l’industrie. Mais si la maintenance prédictive apporte une rupture par rapport à ce qui se fait aujourd’hui, il convient en premier lieu d’étudier les stratégies de maintenance les plus répandues aujourd’hui. La maintenance corrective est l’approche la plus basique de maintenance. Il s’agit très grossièrement de réparer – voire remplacer – une pièce une fois la panne constatée. Ce type de maintenance a l’avantage d’économiser toutes les activités de maintenance en prévention. […]

Article © Jean-régis De Vauplane – lesechos.fr – Publié le 23/03/2018

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HMS : Solutions de communication pour l’Internet Industriel des Objets

HMS : Solutions de communication pour l’Internet Industriel des Objets

Un développement continu pour une sûreté et flexibilité maximale !

HMS Industrial Networks est l’un des principaux fabricants indépendants de produits dédiés à la communication industrielle, dont la télémaintenance industrielle. HMS développe et fabrique des solutions pour la connexion aux réseaux industriels d’appareils d’automatisation et commercialise ses produits sous les marques Anybus, IXXAT et eWON. Le développement et la fabrication sont réalisés au siège à Halmstad en Suède, à Ravensbourg en Allemagne et à Nivelles en Belgique. Les propres succursales en Chine, en Allemagne, en Suisse, en Finlande, en France, en Inde, en Italie, au Japon, au Royaume-Uni et aux États-Unis prennent en charge la distribution locale et l’assistance. HMS emploie plus de 500 collaborateurs. Le chiffre d’affaires de l’exercice 2017 s’est élevé à 119 millions d’euros. HMS est cotée à la bourse nordique NASDAQ OMX de Stockholm.

Les nouveaux modèles d’affaires basés sur des données sont certes sur toutes les lèvres, pourtant, leur mise en œuvre laisse à désirer dans la pratique. Aussi bien les constructeurs d’outils et de machines que les intégrateurs système sont sur la réserve. Bien sûr, les données sur le cloud apportent une plus-value indéniable : de nouveaux modèles d’affaires, comme le principe du « pay per use », sont tout aussi envisageables que la maintenance prédictive. Bien préparées, les données des installations recueillies permettent aux utilisateurs d’optimiser considérablement les processus. Or, la question de la sûreté de la transmission et du stockage des données rebute bon nombre d’utilisateurs, au même titre que la barrière des connaissances technologiques en soi. Les experts de la communication industrielle d’HMS proposent aujourd’hui déjà de nombreuses solutions facilitant les premiers pas en matière de communication sur le cloud, aussi bien pour les installations en place que les nouvelles. Leur investissement dans le travail de développement a été énorme ces dernières années. Ainsi, la gamme de produits s’est par exemple étoffée de modules de communication Anybus qui prennent en charge en charge les protocoles OPC UA et MQTT, tout comme la passerelle IIoT eWON Flexy 205. Les inquiétudes en matière de sûreté ne sont plus justifiées puisque les solutions de communication sont désormais également certifiées ISO 27001 et assorties d’une certification STAR (Security Test Audit Report). Grâce au nouveau réseau partenaire IIoT d’HMS, les utilisateurs bénéficient également de solutions complètes pour l’analyse pertinente des données de processus collectées, solutions apportant de la valeur ajoutée supplémentaire.

Nul doute que d’ici cinq à dix ans, le stockage des données sur le cloud et l’analyse subséquente de ces données constitueront le standard pour la technique d’automatisation. Les données éparses relatives aux processus et installations sont recueillies de façon centralisée sur le cloud. Les exploitants d’installations, les chargés de maintenance, les fournisseurs d’appareils, les intégrateurs de systèmes et bien d’autres acteurs encore peuvent accéder à ces données depuis n’importe quel endroit de la planète et les exploiter pour développer des processus d’optimisation, en tout genre. Quand bien même de nombreuses zones d’ombre persistent encore pour la mise en œuvre dans la pratique, tant sur le volet technique que juridique, la ligne de conduite est néanmoins tracée. Quiconque renonce aujourd’hui à l’intégration de solutions de communication basée sur le cloud uniquement au motif qu’il n’existe pour l’heure pas encore de formule idéale standardisée, risque de rater le coche. La voie qui mène à l’objectif n’est très certainement pas parfaitement linéaire, mais la réussite ne sera promise qu’à ceux qui se lancent maintenant.

Avant d’aborder l’avenir des installations industrielles et le rôle que les modèles d’affaires basés sur des données joueront en la matière, il est opportun de se pencher sur l’état actuel de la technique. Typiquement, les installations industrielles sont dotées d’au moins un, sinon plusieurs automates programmables industriels (API). Lorsque plusieurs API sont utilisés, le fait est qu’ils sont rarement du même fabricant. À l’heure actuelle, les données d’installation et de processus sont encore cantonnées au niveau de la production pour la plupart des applications ; elles restent donc inexploitées au niveau de la planification. Par ailleurs, nombreux sont encore les fabricants d’appareils, les constructeurs d’installations et de machines et les intégrateurs de systèmes à ne pas bien connaître les avantages que l’industrie 4.0 ou l’IIoT réserve à tous les acteurs dans ce domaine. Voici donc en amont un aperçu succinct de quelques-uns de ces avantages :

De nombreux avantages

Une installation génère des quantités astronomiques de données au fil de la production. En centralisant ces données pour les analyser à l’aide d’outils appropriés, il est possible d’optimiser les processus de fabrication. À ce stade, rien de foncièrement nouveau. D’autres avantages se font toutefois jour lorsque ces données sont stockées sur le cloud puisqu’elles sont alors à la disposition à la fois de l’exploitant de l’installation, des fabricants des appareils ou des fournisseurs des machines qui peuvent les étudier ensemble et améliorer de concert les processus afférents.

Pour les constructeurs de machines, la sauvegarde des données sur le cloud et leur analyse offrent la possibilité d’ajuster idéalement les contrats et les cycles de maintenance en fonction des besoins des utilisateurs. Par ailleurs, la télémaintenance s’avère dans de nombreux cas opportune puisqu’elle permet de fournir une assistance à distance en cas de problème. De la sorte, bon nombre d’immobilisations des installations peuvent être évitées et les durées d’immobilisation nettement raccourcies. La maintenance prédictive s’en trouve également facilitée. À savoir aussi que les applications pay per use se réalisent parfaitement bien à l’appui de solutions sur le cloud: les fournisseurs de prestations ou de moyens de production peuvent faire évoluer leurs concepts de commercialisation au profit du consommateur qui ne paye alors que ce qu’il utilise effectivement. Lorsque le réapprovisionnement de consommables doit être effectué, il est possible de déclencher des commandes automatiques, ce qui simplifie la logistique.
L’exploitant de l’installation profite lui aussi du stockage des données sur le cloud et de leur analyse qui aboutit à la maintenance prédictive et à l’optimisation des flux de matériaux et de la logistique sur tout le site.

De nombreuses réserves

D’un point de vue théorique, les avantages potentiels ont conquis depuis longtemps les fabricants d’appareils, les constructeurs d’installations et de machines ainsi que les intégrateurs système. Or, pour être concrétisés, ces avantages doivent être transposés dans la pratique. C’est sur ce point que la communication par le cloud se trouve confrontée à des préjugés et des barrières de natures très variées. En l’absence de standards établis dans ce domaine, beaucoup ont par exemple peur de miser sur le mauvais cheval. Rester de ce fait dans l’attentisme et ne pas être actif est la pire des attitudes à adopter. En effet, l’adage « premier arrivé, premier servi » est également de rigueur en matière de communication par le cloud. Bien sûr que s’engager à un stade précoce sur une voie technologique dissimule le risque d’avoir opté pour la mauvaise technologie. Pourtant, il est plus simple d’opérer un changement de direction sur la base de l’expérience acquise que d’investir un domaine sans aucune expérience et tardivement en ayant laissé le temps à la concurrence de s’établir sur le marché.

Une autre barrière à l’entrée réside dans le fait que des commandes et des bus de communication de natures très différentes sont utilisés au cœur des installations industrielles. Dès lors, trouver une solution adéquate pour la communication par le cloud n’est pas tâche facile. Sans compter que les investissements parfois conséquents rebutent de nombreux acteurs. Pourtant, les coûts supplémentaires induits par la solution de communication au fil de l’exploitation courante, lorsqu’ils sont employés à bon escient, sont très rapidement rentabilisés par les gains d’efficacité réalisés.

L’intelligence artificielle aux portes de l’usine

L’intelligence artificielle aux portes de l’usine

L’intelligence artificielle a une place à prendre dans l’industrie 4.0, notamment dans le contrôle qualité, un domaine dans lequel Actemium Toulouse Robotique est très actif. « L’usine est la nouvelle frontière de l’intelligence artificielle.  » C’est ce qu’affirme un gourou de l’IA, Andrew Ng, dans Technology Review, la publication du très réputé MIT. S’il ne sait pas encore comment les industriels vont déployer l’intelligence artificielle dans leurs process, Andrew Ng pointe d’ores et déjà un domaine d’application, l’inspection visuelle des pièces. Son équipe chez Landing AI, la société qu’il a créée après avoir piloté l’intelligence artificielle chez Baidu et Google, a développé un algorithme qui permet de repérer les défauts d’un composant électronique ou d’une lentille en comparant différentes images. L’inspection visuelle et le contrôle qualité sont en effet des chantiers défrichés par « l’industrie 4.0 » […]

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Passionné par l'évolution de l’industrie, j’ai fondé ce site en 2017. Sa vocation ? Vous présenter les dernières nouveautés dans le domaine de la transformation digitale au sein de l'Industrie 4.0.

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