Industrie 4.0

15 juin 2023 – Cybersécurité IT et OT : Garder une longueur d’avance

15 juin 2023 – Cybersécurité IT et OT : Garder une longueur d’avance

Explorez avec le groupe AFORP, un acteur de premier plan dans les pôles de formation UIMM, les défis de la cybersécurité pour les entreprises industrielles, ainsi que le tout nouveau Centre des opérations de sécurité (SOC) pédagogique. Ce SOC est équipé d’une salle de simulation d’attaque basée sur le CyberRange d’Airbus.

Au programme

  • 9h30 – TABLES-RONDES
    • LA CYBERSECURITE ET SES ENJEUX, UN SUJET MAJEUR POUR LES INDUSTRIELS. QUELLE QUE SOIT LA TAILLE DE L’ENTREPRISE, COMMENT L’APPREHENDER ?
      • Loick PELET – Consultant en cybersécurité Synoptik Labs
      • Olivier ALHINC – Expert cyber Axians
      • Faustine SAUNIER – Responsable des Partenariats – Campus Cyber
    • TRANSFORMATION NUMERIQUE DES INDUSTRIES : COMMENT LES FORMATIONS EN CYBERSECURITE DOIVENT-ELLES S’ADAPTER POUR FORMER LES TALENTS DE DEMAIN ?
      • Jean-Christophe VAUTHIER – Expert formations numérique du groupe AFORP, détaché Thales France
      • Iskandar SASSI – Expert cyber Axians
  • 11h30 – VISITE DE SOC (Security Operations Center), Airbus Defence et Space Cyber
    • Démonstrations et simulations d’attaques cyber montrées aux participants. La présentation interactive et dynamique intégrera une architecture OT représentative d’une entreprise industrielle (Visite en vidéo pour les participants en distanciel)
  • 12h30 – BUFFET DEJEUNATOIRE
    • En fin de matinée, un buffet réunira participants, intervenants et responsables du groupe AFORP afin de poursuivre les échanges

Pour vous inscrire en présentiel ou en distanciel, rendez-vous sur la page d’inscription manufacturing.fr

Armtop adopte son premier cobot de soudage

Armtop adopte son premier cobot de soudage

Armtop, société de tôlerie fine située près de Saint Nazaire, a récemment intégré avec succès la solution de soudage CO-BRO®, développée par voestalpine Böhler Welding sur base d’un cobot UR10e d’Universal Robots. Pour son co-gérant Michel Fantou, la cobotique répond à un double objectif d’amélioration : celle de qualité des pièces produites mais aussi et surtout des conditions de travail de ses employés.

Armtop, une PME ligérienne à la pointe de la technologie.

Armtop a été créée en 1990 par Alfred Hubschen, rachetée et co-dirigée depuis 2009 par Michel Fantou et Corinne Fontaine. La société de tôlerie fine compte aujourd’hui 15 salariés et travaille en sous-traitance au niveau national. Toujours intéressée par les techniques et la technologie, l’entreprise a récemment fait l’acquisition d’une panneauteuse et d’un système de dénudage de fils électrique et a également investi dans de nouvelles presses plieuses avec interface tactile.

Pour ce qui est du poste de soudage, proposant plus de 10 000 références différentes en petites et moyennes séries de 1 à 1000 pièces, la société s’était déjà auparavant équipée d’un robot dit traditionnel, mais le maniement des pièces ainsi que l’emprunte au sol offraient très peu de solutions aux soudeurs. Armtop s’est alors intéressée à la robotique collaborative – ou cobotique – qui lui semblait être une solution beaucoup plus souple pour son activité et le type de séries produites.

« Disposer d’un cobot permet à une petite ou moyenne structure de se doter d’une image moderne, qui regarde vers l’avenir et d’être compétitif sur le marché de l’emploi. La technologie rassure et les employeurs peuvent en faire un argument lorsqu’ils recherchent de la main-d’œuvre. Dans le domaine de la soudure notamment, ce n’est pas négligeable. »

Michel Fantou, dirigeant d’Armtop

Les cobots, plus flexibles et adaptables, permettent d’automatiser des tâches souvent répétitives et à faible valeur ajoutée dans un espace restreint et confiné.

CO-BRO®, une solution cobotique prête à l’emploi au service de la qualité

CO-BRO® est une solution complète certifiée UR+ comprenant tous les composants, matériels et logiciels nécessaires : bras UR10e, générateur de soudage, programmes de soudage (UR CAP), dispositifs de contrôle avec boutons de démarrage et d’arrêt, torches pour le soudage MIG et/ou TIG, support de torche, isolations galvaniques de sécurité et interfaces de robot. Entièrement intégrée, prête à l’emploi (Plug & Play), la solution CO-BRO® est homologuée CE ce qui facilite le temps de déploiement après analyse des risques.

Le cobot se programme très facilement, guidé par le soudeur qui vient lui indiquer « physiquement » les points de soudage avant de les enregistrer sur la tablette et lancer le programme. L’outil reproduit ainsi le savoir-faire des soudeurs comme le réglage de l’angle d’attaque et de sortie. Pendant ce temps, le soudeur peut à la fois superviser le cobot mais également réaffiner les réglages de soudure. Cela n’est pas possible dans un soudage classique puisque le soudeur a les mains sur la torche pour souder.

« Le cobot Universal Robots nous permet surtout de faire de la petite, de la moyenne série et nous obtenons une qualité de soudure qui nous a vraiment surpris. Au sein d’Armtop, il a vocation à venir en aide à mes collègues et salariés dans leurs tâches de tous les jours. »

Michel Fantou, dirigeant d’Armtop

Améliorer les conditions de travail des soudeurs

La solution automatisée CO-BRO® présente en effet un avantage majeur, celui de réduire la pénibilité du travail des soudeurs, en prenant en charge les gestes répétitifs. Le cobot permet en outre d’éviter les contacts avec la fumée de soudage dont les effets peuvent être néfastes pour la santé et à l’origine de pathologies professionnelles.

L’utilisation du cobot de soudage libère par ailleurs du temps au soudeur pour se concentrer sur des tâches connexes. En effet, pendant que le cobot soude, l’opérateur peut se consacrer à la préparation des pièces qui seront mises sur le marbre à trous sur lequel le cobot de soudage est installé ou encore au montage mécanique. Armtop estime à peu près à 50% le gain de temps sur la partie tâches annexes (temps masqué).

« C’est un gain de temps. Le cobot nous offre la possibilité d’effectuer des tâches annexes. On n’a pas besoin d’être à côté du robot. Une fois qu’on a lancé un programme de soudage, il fait l’opération de soudage qu’on lui a programmée sans qu’on soit à côté de lui. »

Benoit Cougy, responsable de production chez Armtop

Fabrication intelligente : Quel bilan en 2022 pour la France ?

Fabrication intelligente : Quel bilan en 2022 pour la France ?

Une étude rédigée par Sapio Research et Plex Systems pour Rockwell Automation portant sur la fabrication intelligente révèle que plus de 40 % des entreprises manufacturières peinent à devancer leurs concurrents en raison d’un manque de ressources technologiques et d’une pénurie de main- d’œuvre qualifiée. La France ne fait pas exception même si elle est le pays européen dans lequel les investissements en matière d’automatisation sont les plus élevés.

Rockwell Automation, leader mondial de l’automatisation industrielle et de la transformation numérique, annonce aujourd’hui les résultats de sa huitième étude annuelle consacrée à « L’état de la fabrication intelligente ». Dans le cadre de cette enquête, plus de 1 350 entreprises actives dans 13 des principaux pays manufacturiers ont été interrogées, parmi lesquels la France. Cette enquête mondiale souligne l’impact des technologies de fabrication intelligente sur l’optimisation des données, l’attraction des talents et la réduction des risques pour la chaîne logistique, la qualité et la cybersécurité.

Artec Studio 17

L’un des principaux enseignements de cette étude révèle que la grande majorité des sondés est convaincue que la technologie leur permettra d’atteindre une croissance à la fois rentable et durable, une plus grande agilité, plus de résilience et d’attractivité, tout en maintenant leurs niveaux de qualité.

Pour autant, l’étude fait état de plusieurs défis que doivent surmonter les industriels. Elle révèle également les principaux besoins qui freinent aujourd’hui la mise en œuvre d’un process intelligent dans l’atelier de production :

  • Les besoins de main-d’œuvre sont en hausse. Selon l’édition 2022 de l’enquête publiée par Plex, 35 % des personnes interrogées à travers le monde estiment que leur entreprise ne dispose pas de la main-d’œuvre qualifiée nécessaire pour devancer ses concurrents. En l’espace d’un an, ce chiffre est passé à 40 % pour la France et 44 % pour l’Europe.
  • Le besoin de s’équiper dans la technologie. À ce problème de recrutement de la main-d’œuvre qualifiée s’ajoute le manque de technologie : en France, ce besoin est latent puisque le pays pointe en tête au niveau européen avec 42 % des réponses.
  • Le choix d’équipements industriels durcis. Sur l’ensemble des appareils connectés utilisés dans les activités de fabrication, 35 % des entreprises françaises utilisent des équipements industriels durcis contre 40 % en Europe et 54 % dans le monde. Si le recours à ce type d’équipements a tendance à baisser, elle demeure toutefois essentielle.
  • Le gaspillage des données reste un défi. Actuellement, 32 % des données collectées à travers le monde ne sont pas utilisées, contre 33,4 % en France, où 6 % des entreprises admettent ne pas utiliser entre 75 et 100 % des données qu’elles collectent (contre 2 % au total).
  • L’importance de la fabrication intelligente encore à démontrer. Selon les résultats de l’étude, le chiffre de 73 % des sondés déclarent que la fabrication intelligente joue un rôle très important dans le succès futur de leur entreprise, contre 83 % lors de l’édition précédente. Ce taux est de 71 % en France où, d’ailleurs, 7 % des entreprises pensent qu’elles n’investiront pas dans ce domaine avant deux ans. Enfin, 15 % d’entre elles ne sont pas du tout sûres d’investir.

Automatisation : les entreprises françaises en tête du classement européen

Convaincues de l’impact positif des nouvelles technologies sur la productivité et la croissance durable, les entreprises françaises se montrent plutôt exemplaires. Celles-ci se hissent en effet en tête du classement européen en matière d’investissements technologiques. En effet, selon l’étude, le pourcentage du budget d’exploitation investi en faveur de la technologie est de 24,2 % en France. En dehors du Vieux Continent, l’Inde pointe en tête avec 34,7 %, suivie des États-Unis (27 %) et du Japon (24,2 %), à égalité avec la France, qui affiche le score le plus élevé de tous les pays européens.

Les résultats de cette étude mondiale indiquent que l’automatisation des processus (33%), le Cloud et les logiciels en tant que service SaaS (30%) ainsi que l’Internet des objets (25%) sont les trois domaines qui affichent le meilleur retour sur investissement. Les entreprises françaises sont en phase avec les deux premiers choix (29 % pour l’automatisation des processus et 26 % pour le cloud/SaaS), le podium tricolore étant complété par la réalité augmentée, mixte et virtuelle (RA/RM/RV) à 23 %.

Afin d’améliorer leurs performances, 37 % des entreprises françaises comptent même accélérer le déploiement de l’automatisation au cours des cinq prochaines années, avant le développement de la formation et des programmes en faveur des employés (35 %) et l’adoption de la technologie Cloud (33 %).

Pour ce faire, elles devront néanmoins relever plusieurs défis. Tout d’abord, les entreprises françaises doivent améliorer la mise en œuvre de politiques ESG, c’est-à-dire l’importance accordée aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.

« À 71 %, la France se situe nettement en dessous de la moyenne mondiale des entreprises déclarant avoir mis en œuvre une politique ESG partielle (78 % au niveau mondial et 76 % en Europe). De même, l’évaluation des besoins métier est le principal écueil pour les chefs d’entreprise français (41 % d’entre eux) »

Gilles Pacaud, Directeur Rockwell Automation France

De nombreux défis à relever pour rendre la fabrication intelligente

Enfin, si la France peine à valoriser le rôle de la technologie pour relever les défis liés à la main- d’œuvre (62 %, derrière les États-Unis à 84 %, l’Inde à 83 % et le Mexique à 80 %), elle est également freinée par des infrastructures existantes. Alors que dans le monde, le principal obstacle à a fabrication intelligente réside pour l’essentiel (42 %) dans l’absence de compétences, les entreprises françaises abordent ces obstacles différemment. En tête de liste figurent la difficulté à remplacer les systèmes existants (47 %), la résistance des employés à l’adoption de nouvelles technologies (44 %), le coût des initiatives de fabrication intelligente et le manque de compétences (40 % dans les deux cas).

S’appuyer sur un partenaire fiable, à fort degré d’expertise et d’expérience

Les résultats de l’étude mettent en lumière le rôle essentiel que joue la technologie, à la fois pour réduire les risques et assurer la croissance.

« Pour relever le défi de la technologie, les entreprises manufacturières peuvent s’appuyer sur un partenaire disposant d’une expertise et d’une expérience pertinentes dans le secteur, et qui sera capable de les conseiller et de les guider dans la mise en œuvre d’une solution adaptée en vue d’atteindre les résultats souhaités. »

Gilles Pacaud, Directeur Rockwell Automation France

« Rockwell Automation allie une solide gamme de solutions industrielles à un écosystème de partenaires hors pair pour se positionner en partenaire de confiance auprès des grandes entreprises du monde entier. En tant qu’entreprise leader exclusivement axée sur l’automatisation industrielle et la transformation numérique, nous mettons tout en œuvre pour simplifier ce qui est complexe et accompagner les entreprises à tout moment dans leur parcours. »

Veena Lakkundi, Corporate Strategy & Development, Rockwell Automation

Les conclusions complètes du rapport sont disponibles à cette adresse : rockwellautomation.com.

Méthodologie

Cette étude, réalisée en association avec Sapio Research et Plex Systems, dans treize des plus grands pays manufacturiers, a analysé les réponses de 1 353 personnes, occupant un large éventail de fonctions, du management aux plus hauts postes de direction. Cette étude a couvert les industries de fabrication discrète, de procédé et hybrides, selon une répartition équilibrée en fonction de la taille et du chiffre d’affaires des entreprises (entre 10 millions à plus de 10 milliards de dollars), offrant ainsi un large éventail de perspectives sur le marché de la fabrication.

Quelles tendances en matière de robotique pour 2023 ?

Quelles tendances en matière de robotique pour 2023 ?

Alors que les ventes de robots atteignent des niveaux record, Marc Segura, président d’ABB Robotics, fait plusieurs projections sur les tendances clés liées la robotique pour 2023.

« L’impact des pénuries mondiales de main-d’œuvre est de plus en plus ressenti par de nombreuses entreprises qui tentent de répondre aux demandes de leurs clients. Ceci, associé à l’incertitude mondiale, aux chaînes d’approvisionnement perturbées et à l’augmentation des coûts de l’énergie à la suite des événements mondiaux de 2022, signifie que davantage d’entreprises se tournent vers l’automatisation robotique comme moyen d’accroître la flexibilité, de renforcer la résilience et de rendre leurs opérations plus durables. »

Marc Segura, président d’ABB Robotics

Tendance 1 – La demande de robots va augmenter en réponse à la pénurie mondiale de main-d’œuvre

L’impact des pénuries de main-d’œuvre est déjà largement ressenti dans tous les secteurs d’activité et se poursuivra en 2023, sous l’effet du vieillissement des populations et de la réticence à accepter des emplois mal rémunérés et peu gratifiants. D’ici 2030, on prévoit que plus de 85 millions de postes ne seront pas pourvus, ce qui entravera la croissance économique et obligera les entreprises à trouver de nouveaux moyens de combler les pénuries de main-d’œuvre.

La demande de robots sera particulièrement forte dans les pays où les entreprises cherchent à relocaliser ou à délocaliser leurs activités afin d’améliorer la résilience de leur chaîne d’approvisionnement face aux événements mondiaux. Dans une enquête menée par ABB Robotics en 2022 auprès de 1 610 entreprises américaines et européennes, 74 % des entreprises européennes et 70 % des entreprises américaines ont déclaré qu’elles prévoyaient de délocaliser ou de relocaliser leurs activités, et 75 % des répondants en Europe et 62 % aux États-Unis ont indiqué qu’ils investiraient dans l’automatisation robotique au cours des trois prochaines années.

« Alors que l’attention s’est concentrée sur l’impact de l’automatisation sur les emplois, les robots effectueront de plus en plus les tâches ennuyeuses, sales et dangereuses qui ne sont plus attrayantes, contribuant ainsi à résoudre le problème de la pénurie mondiale de main-d’œuvre et de compétences. Les capacités croissantes des robots, y compris le développement d’options collaboratives avec des charges utiles plus importantes telles que les cobots GoFa™ et SWIFTI™ d’ABB qui peuvent être déployés en toute sécurité aux côtés des travailleurs humains, offrent de nouvelles possibilités aux entreprises à la fois pour combler les pénuries de compétences et pour mieux utiliser leur main-d’œuvre existante. »

Marc Segura, président d’ABB Robotics

« Nous verrons également les robots assumer des tâches dans de nouveaux secteurs tels que la restauration et les soins de santé, en particulier dans les laboratoires et les dispensaires. Les robots ABB sont déjà utilisés dans la chaîne de restaurants Haidilao, où le processus de préparation des repas a été automatisé, tandis qu’à l’Université du Texas Medical Branch (UTMB) aux États-Unis, les robots ABB ont révolutionné la recherche sur les anticorps en automatisant le processus de test, faisant passer le nombre de tests effectués par jour de 15 à 1 000. En 2023, les robots joueront un rôle de plus en plus important dans des contextes similaires, car la pénurie de main-d’œuvre continue d’affecter les entreprises. »

Marc Segura, président d’ABB Robotics

Tendance 2 – L’IA et les technologies autonomes faciliteront l’utilisation, l’intégration et l’accès aux robots

Alors que les technologies autonomes continuent de rendre les robots plus faciles à programmer, à utiliser et à entretenir, de plus en plus d’entreprises vont réaliser leurs premiers investissements dans des robots ou trouver des moyens de les déployer dans de nouvelles applications. La dernière technologie de navigation autonome qui équipe la gamme de robots mobiles autonomes (AMR) d’ABB améliore déjà la productivité, tout en rendant les opérations plus flexibles et plus rapides. De telles solutions permettent aux fabricants d’abandonner les lignes de production traditionnelles au profit de cellules de production intégrées, évolutives et modulaires, tout en optimisant la livraison des composants dans les différentes installations.

Les progrès de l’intelligence artificielle permettent une saisie et un positionnement autonomes, ce qui élargira la gamme des tâches que les robots peuvent accomplir. Cette utilisation accrue de l’IA dans la robotique, est utile pour des tâches telles que le vissage, qui est déjà pratiqué dans la Robotics Mega Factory d’ABB à Shanghai, où des robots alimentés par l’IA construisent de nouveaux robots. Dans le même temps, la simplification continue des logiciels et des contrôleurs utilisés pour programmer les robots réduira encore les obstacles à l’adoption en supprimant le besoin d’expertise spécialisée.

« Avec le développement de l’intelligence artificielle en robotique, les préoccupations liées à la complexité et aux capacités qui empêchaient auparavant les entreprises d’investir dans l’automatisation robotique sont en train d’être résolues. À mesure que les capacités se développent, les robots apparaîtront en plus grand nombre et dans des applications en dehors des environnements traditionnels de fabrication et de distribution, comme l’électronique, les soins de santé, le commerce électronique, les produits pharmaceutiques et la restauration. L’avenir proche verra également la création de réseaux numériques connectés, utilisant des plateformes ouvertes pour permettre une intégration rapide et facile des robots, des contrôleurs et des logiciels de différents fournisseurs. Les contrôleurs OmniCore d’ABB sont conçus pour rendre les robots plus ouverts et connectés, ce qui rend les robots plus accessibles et permet aux petites entreprises et aux start-ups d’adopter l’automatisation. »

Marc Segura, président d’ABB Robotics

Tendance 3 – Des collaborations plus spécialisées entre l’industrie et l’enseignement

Alors que de plus en plus d’entreprises utilisent des robots, il est de plus en plus nécessaire que les travailleurs acquièrent de nouvelles compétences qui leur permettront de s’épanouir dans un environnement automatisé. Pour y parvenir, il faudra une approche conjointe et multigénérationnelle, allant des écoles, collèges et universités aux PME et aux associations de soutien à la formation.

« Les usines du futur auront besoin de travailleurs qui savent comment utiliser les technologies automatisées pour effectuer des tâches. Les robots devenant de plus en plus courants dans les usines, les entrepôts et d’autres environnements, les coopérations entre les fournisseurs de robots, les fabricants et les éducateurs vont se multiplier afin de s’assurer que les gens possèdent les bonnes compétences pour un avenir automatisé ». Il existe déjà plus de 200 exemples de partenariats entre ABB et des éducateurs dans le monde entier, où nos robots, le logiciel de simulation et de programmation RobotStudio® et les outils AR et VR sont utilisés pour enseigner aux étudiants de tout âge les compétences nécessaires à la programmation et à l’utilisation de l’automatisation robotique. »

Marc Segura, président d’ABB Robotics

Une année d’opportunités

Ces trois tendances prévaudront en 2023, car de plus en plus d’entreprises se tournent vers l’automatisation pour accroître leur productivité, leur efficacité et leur résilience.

« Les perturbations et l’incertitude obligent les entreprises à repenser leur mode de fonctionnement. Évolutifs, flexibles et capables de gérer une gamme croissante de tâches, les robots offrent un moyen idéal de faire face à l’incertitude, rendant les entreprises plus résilientes. »

Marc Segura, président d’ABB Robotics

« Dans le même temps, une automatisation robotique réussie repose sur la combinaison du potentiel des robots et des personnes pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Alors que les nouvelles technologies continuent de faciliter l’utilisation et le déploiement des robots, nous considérons 2023 comme une année d’opportunités qui permettra aux entreprises et à leur main-d’œuvre d’atteindre de nouveaux niveaux de productivité, d’efficacité et de flexibilité. »

Marc Segura, président d’ABB Robotics

Article original disponible sur https://new.abb.com/

Des caméras B&R dotées d’Intelligence Artificielle

Des caméras B&R dotées d’Intelligence Artificielle

Des caméras B&R avec IA grâce à une collaboration avec MVTec et Hailo

B&R a enrichi sa gamme de caméras intelligentes en y intégrant une fonctionnalité de Deep Learning de pointe en collaboration avec MVTec, un spécialiste des logiciels de vision, et Hailo, un spécialiste des processeurs d’intelligence artificielle. Cette avancée technologique a été présentée pour la première fois en novembre 2022 lors du salon SPS, permettant aux caméras B&R de devenir des dispositifs Edge plus puissants et efficaces.

Les algorithmes de vision basés sur du Deep Learning ouvrent des perspectives prometteuses pour l’amélioration de la qualité, l’accroissement de la productivité et la réduction des déchets. De plus, ils rendent les procédés de fabrication plus flexibles.

« Grâce à notre collaboration avec MVTec, les fabricants de machines ont accès aux fonctions de vision les plus performantes. MVTec est un des plus grands acteurs industriels dans le domaine du Deep Learning et celui des algorithmes classiques basés sur des règles – deux domaines complémentaires qui jouent un rôle essentiel en automatisation de machines. »

Andreas Waldl, expert vision B&R

Détection de caractères à grande vitesse.

Le premier produit issu de la collaboration tripartite est une fonction OCR (reconnaissance optique de caractères) basée sur du Deep Learning. Appelée Deep OCR, cette fonction atteint des cadences de lecture particulièrement rapides, même sur des polices difficiles à reconnaître.

« Nous travaillons depuis de nombreuses années avec B&R afin de développer des solutions de vision industrielle qui créent de nouveaux standard technologiques, notamment pour les systèmes embarqués. Notre toute nouvelle coopération s’inscrit également dans cet objectif. Les clients bénéficient ainsi des avantages de la technologie Deep OCR sans dégradation des performances. »

Thomas Hopfner, chef de produits licences et interfaces chez MVTec

Plus de TOPS, moins de watts

Les performances élevées des algorithmes de Deep Learning nécessitent des processeurs puissants, mais l’utilisation de caméras en tant que dispositifs Edge exige une gestion efficace de la consommation d’énergie pour ne pas dépasser un seuil critique. Hailo répond précisément à ce besoin en combinant puissance de calcul et efficacité énergétique. Les accélérateurs d’inférence de Hailo offrent une remarquable performance de 26 téra-opérations par seconde (TOPS) tout en maintenant une consommation d’énergie considérablement réduite.

« Hailo nous aide à mettre en œuvre des vitesses hors du commun et de l’intelligence là où nos clients en ont le plus besoin pour leurs solutions de fabrication les plus rapides et les plus adaptatives. »

Andreas Waldl, expert vision B&R

« Ce type de collaboration correspond exactement à ce que nous avions en tête quand nous avons fondé la société. La nouvelle caméra B&R utilise l’accélérateur IA haute performance de Hailo. En combinant cette caméra avec les dispositifs edge de B&R et avec les algorithmes d’apprentissage machine avancés de MVTec, nous définissons de nouveaux standards de performance et améliorons ainsi la productivité et la qualité dans les applications industrielles. »

Orr Danon, CEO d’Hailo

Présentation

Passionné par l'évolution de l’industrie, j’ai fondé ce site en 2017. Sa vocation ? Vous présenter les dernières nouveautés dans le domaine de la transformation digitale au sein de l'Industrie 4.0.

RIVIERE Vincent - Fondateur

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