Emploi

FANUC America révolutionne la formation en robotique avec Tech Transfer, une plateforme gratuite en ligne

FANUC America révolutionne la formation en robotique avec Tech Transfer, une plateforme gratuite en ligne

Un défi majeur : la formation en robotique

L’automatisation et la robotique sont devenues des piliers essentiels de nombreux secteurs industriels, de la fabrication à la logistique. Cependant, un obstacle persistant freine leur adoption optimale : le manque de formation accessible et de qualité pour les opérateurs et programmeurs de robots.

Pour répondre à ce besoin, FANUC America lance Tech Transfer, une plateforme de formation gratuite en ligne proposant plus de 100 tutoriels vidéo conçus par des ingénieurs experts. Cette initiative vise à démocratiser l’apprentissage de la robotique et à aider les entreprises à exploiter pleinement leur investissement en automatisation.

Tech Transfer : un apprentissage flexible et accessible

Avec Tech Transfer, FANUC America met à disposition une solution de formation flexible, s’adressant aussi bien aux :

  • Étudiants et débutants, qui souhaitent acquérir des bases solides en robotique.
  • Techniciens et ingénieurs, désireux d’améliorer leurs compétences en programmation et maintenance.
  • Professionnels expérimentés, cherchant à optimiser l’utilisation des robots FANUC et cobots.

L’inscription est simple et rapide : il suffit de créer un compte gratuit en renseignant son nom, son affiliation (entreprise ou école) et son adresse e-mail. Cette personnalisation permet aux utilisateurs de suivre leur progression et d’accéder aux formations adaptées à leurs besoins.

Un programme conçu par des experts

Les tutoriels vidéo de Tech Transfer couvrent un large éventail de sujets, allant des bases de la programmation robotique aux applications avancées.

  • Programmation et configuration des robots FANUC
  • Dépannage et maintenance préventive
  • Optimisation des performances et intégration en production

« De la programmation de base aux applications les plus complexes, nous avons créé Tech Transfer comme un point de départ pour tous ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur notre gamme de robots industriels et cobots. »

Eric Potter, Directeur du segment Robot Application chez FANUC America

FANUC Academy : une formation encore plus approfondie

Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, FANUC propose également FANUC Academy, une formation avancée incluant des cours avec instructeur et des certifications officielles. Cette approche complémentaire permet aux professionnels de valider leurs compétences et de renforcer leur expertise sur les technologies FANUC.

Réduire la pénurie de compétences en robotique

L’automatisation continue de transformer l’industrie, augmentant la demande de techniciens et programmeurs qualifiés. Avec Tech Transfer, FANUC contribue à combler ce déficit en offrant une formation accessible et gratuite.

Que vous soyez un étudiant cherchant à intégrer le secteur, une entreprise souhaitant former ses équipes, ou un expert en quête de perfectionnement, cette plateforme vous accompagne vers une maîtrise avancée de la robotique.

Infographie – À quoi ressemblera le marché du travail de 2030 ?

Infographie – À quoi ressemblera le marché du travail de 2030 ?

Comment se préparer dès maintenant au marché du travail de 2030 ? Il est impossible de prévoir tous les changements à venir, mais certaines tendances peuvent nous aider à nous projeter et à nous préparer aux défis futurs. Nous pouvons prendre l’exemple des nouveaux métiers, de la robotisation et les aspirations des professionnels. Topformation.fr dessine les contours du travail et de la formation de demain.

Infographie - Usine du futur by Schneider
Industries : qu’avons-nous fait des compétences ?

Industries : qu’avons-nous fait des compétences ?

Tribune de Baptiste Gendron, Directeur et co-fondateur de Yelhow

Réapprendre à industrialiser

La gestion des compétences est l’ensemble des actions prises visant à faire correspondre les compétences disponibles avec les besoins de l’organisation. Une définition factuelle qui ne dit cependant rien des enjeux auxquels elle se rapporte : humains, économiques, organisationnels.

La désindustrialisation de la France a pesé lourd sur le niveau de qualification scientifique et technique des entreprises et de leurs collaborateurs, dont le savoir-faire menace de se perdre dans les grandes largeurs.

Alors que l’État cherche à revigorer son industrie française, les freins sont nombreux. Au-delà des problématiques foncières et du poids de l’impôt, la qualification demeure un point d’achoppement qu’on peine encore à dépasser. Investir dans la recherche et les laboratoires est une chose. Préserver le capital de connaissances en est une autre, qui incombe, quoi qu’on en dise, à l’entreprise.

Or cette notion de compétence englobe les certifications et les qualifications certes, mais également le savoir-faire issu de l’expérience, lequel se prête difficilement à la catégorisation et échappe au suivi et à la capitalisation. Il est pourtant la pierre angulaire du processus de transmission, ce phénomène indubitablement vital à l’entreprise.

Les peines d’un processus

La mainmise des pays étrangers sur l’effort industriel n’est pas la seule raison d’une gestion des compétences imparfaite.

Souvent laissée de côté au profit des urgences quotidiennes (supply chain interrompue, panne d’une chaîne de fabrication, contraintes externes, etc.), la gestion des compétences n’échappe pas non plus à une certaine standardisation des méthodes. Mission certes régalienne des ressources humaines, le domaine reste principalement cantonné à un ensemble d’items génériques (formation initiale, permis, visite médicale), par trop décorrélé des spécificités d’un poste donné.

Et ce, quand encore, l’industrie parvient à suivre le rythme imposé de la réglementation. Pour certains secteurs spécifiques, comme le pharmaceutique, l’agroalimentaire ou encore l’aéronautique, un agent peut posséder jusqu’à 300 ou 400 compétences clés, dont il faut assurer le renouvellement et en apporter la preuve. La correction des écarts que les audits relèvent est à elle seule un sacerdoce. Pour autant, le succès de l’industrie française repose moins sur l’aptitude à fournir les preuves de formations en temps et en heure lors des audits de certification (que l’on retrouve généralement après beaucoup de temps perdu) que sur la capacité d’une organisation à déterminer si elle possède ou non et en suffisance les compétences dont elle aura besoin demain.

La transmission, un talent industriel

Gère-t-on si bien le départ à la retraite d’un chef d’atelier ? Une absence prolongée d’un opérateur clé ? Que sait-on réellement de l’étendue de leurs connaissances et comment s’assurer que leur savoir-faire, longuement et patiemment construit au fil des ans, bénéficiera à d’autres ?

Deux ans, c’est le temps minimum nécessaire pour reconstruire le savoir-faire perdu d’un expert qui quitte l’entreprise, quelle que soit sa taille. Entre-temps, il faut à nouveau trouver des solutions à des problèmes qui ne se posaient plus. Chaque départ est une perte de savoirs sèche, qu’il faut ajouter aux effets de la délocalisation.

Correctement conduite selon une matrice objective de polyvalence, l’évaluation des compétences et de la maturité acquise sur le terrain permet de réduire drastiquement les délais d’adaptation à un nouveau poste. Ces notions renvoient à la cartographie des savoir-faire, qui a pour but de reconnaître, saisir, capitaliser et protéger ces inestimables ressources. Et si les grands groupes dédient des task forces à ce sujet, preuve, s’il en faut, que la problématique est identifiée et prise au sérieux, il n’en demeure pas moins que sa mise en œuvre opérationnelle est complexe.

Un levier de fidélisation et d’attractivité

Pour intégrer pleinement à la gestion des compétences la capitalisation des savoir-faire et leur processus de transmission, autant en considérer les impacts sur les personnels et les équipes directement.

Rappelons, car l’on peut avoir tendance à l’oublier, que les entreprises ne sont pas les seules à manquer d’une vision globale et à jour du degré de maîtrise de leurs équipes. Les salariés également sont assez hésitants quant à l’étendue de leurs compétences. La formalisation de leur progression et de leurs nouvelles acquisitions leur permet à la fois de se positionner et d’en faire valoir les bénéfices. Qu’y a-t-il en effet de plus objectif qu’une rémunération calculée sur une expertise rigoureusement reconnue ?

Au-delà d’une certaine paix sociale, la mesure du progrès devient source de réengagement à travers une demande soutenue de formation. Elle représente aussi la valorisation en interne d’une expertise connue de tous. Le passage au statut de formateur en est enfin facilité, promesse du maintien dans l’entreprise de la conservation du savoir et certainement, de sa bonification.

On y verra également un outil d’autogestion des équipes, capables alors de repérer tant les manques que la polyvalence.

Puisqu’il est admis que nous évoluons dans une économie maintenant volatile, incertaine, complexe et ambiguë, toute mesure susceptible d’amortir ses chocs est la bienvenue. Une gestion des compétences complète et mature en est une particulièrement efficace.

Marché du travail en tension : la crise sanitaire n’explique pas tout

Marché du travail en tension : la crise sanitaire n’explique pas tout

Tribune de Sylvie Blondel, Directrice des Ressources Humaines chez Stormshield

Bien au-delà du médiatique télétravail, c’est tout le marché du travail qui connaît aujourd’hui des évolutions spectaculaires, face à des actifs dont les exigences ont évolué et à une très forte carence des compétences dans certains métiers. Face à cette réalité, il est donc nécessaire pour les entreprises d’agir pour construire le futur. Mais ce sont aussi les politiques d’emploi et le droit social qui doivent dès à présent évoluer.

Vers une individualisation des relations et des modes de travail

C’était déjà un serpent de mer depuis quelques années : avec la crise sanitaire, le télétravail occupe un espace médiatique aussi important que les enjeux qu’il pose aux organisations. Mais c’est oublier un peu vite toute une frange de salariés qui ne souhaitent pas télétravailler ou télétravailler plus, ou qui ne peuvent pas : dans un commerce, en logistique ou encore sur une chaîne de production industrielle.

En réalité, l’enjeu pour les organisations aujourd’hui n’est pas tant le télétravail en soi que l’individualisation des modes et des relations de travail : car si le lien au lieu de travail évolue, c’est aussi le cas du lien juridique au travail, du lien temporel au travail et du lien à la hiérarchie. Désormais, décrocher le sacro-saint CDI n’est plus forcément une priorité, tandis que disposer d’une certaine liberté d’organisation entre sa vie privée et professionnelle passe parfois avant la question du niveau de salaire.

Face à cette tendance de fond, comment, pour les entreprises, faire perdurer le sens du collectif ? Comment concilier ces deux injonctions qui peuvent sembler contradictoires, et pourtant ! En termes d’organisation du travail bien sûr, mais aussi de management, qui doit accentuer sa dimension de « take care ou prendre soin de » pour répondre aux besoins relationnels exprimés, en même temps que celui d’individualisation des conditions de travail. Ou comment devoir ménager à la fois la chèvre et le chou, et d’autant plus sur les (nombreux) métiers en tension.

Métiers pénuriques : s’adapter aujourd’hui, mais surtout prévoir demain

Avec la reprise économique, nombreux sont les métiers en pénurie de main d’œuvre. Pas seulement par manque de compétences sur le marché, mais également du fait d’un bouleversement profond des jeux de l’offre et de la demande. Dans les faits, certains salariés (déjà en poste) ont purement et simplement pris des nouvelles habitudes pendant la crise sanitaire et refusent de revenir à temps complet au bureau ou refusent de revenir dans le monde d’avant. Beaucoup de candidats éloignés géographiquement ont les mêmes exigences ou encore préfèrent travailler en mode freelance.

Au quotidien, les équipes managériales doivent donc s’adapter, élargir leur socle de candidats potentiels et les accompagner, le cas échéant, vers une montée en compétences sur les métiers de l’entreprise. Un investissement certain, mais qui assure aussi l’adéquation entre les candidats et les qualifications recherchées.

Cette réaction à chaud ne doit toutefois pas éluder un travail de plus long terme de la part des entreprises, pour attirer les futurs talents dans leurs secteurs : à ce titre, un rapprochement de l’entreprise avec les écoles primaires, les collèges, et plus globalement avec l’Éducation Nationale, peut être entrepris pour présenter les métiers et les formations correspondantes, aux élèves et surtout à leurs parents. Un travail de fourmi certes, mais essentiel pour anticiper les besoins de demain.

Une nécessaire évolution des politiques d’emploi et du droit social

Quoique brutale, notamment en raison de l’intensité de la crise sanitaire, cette évolution majeure du marché du travail n’est pas la première, et ne sera sans doute pas la dernière. Un contexte qui laisse généralement le soin aux entreprises de « faire avec ». Et de lancer leurs propres initiatives en attendant la réaction des pouvoirs publics.

Depuis de nombreuses années en effet, le fléchage des étudiants vers des secteurs ou des fonctions d’avenir (ou que l’on sait potentiellement en carence de compétences à plus ou moins long terme) reste clairement poussif. Avec des résultats visibles à moyenne et longue échéances en ce qui concerne la formation initiale, les politiques d’emplois doivent aujourd’hui prendre la mesure des problématiques rencontrées, et orienter immédiatement la formation initiale et continue vers les secteurs les plus en demande, afin de ne pas se laisser distancer par la concurrence internationale, faute de talents.

Mais au-delà des compétences, et face aux nouvelles réalités du marché du travail et aux nouvelles formes d’exercice de son activité, c’est sans doute une réforme plus profonde qui attend le législateur dans les prochaines années. Le CDI pourrait bien sûr rester le socle du marché du travail, mais il devient désormais urgent de laisser aux nouvelles formes de travail la place qu’elles occupent de fait, entravées toutefois dans un contexte juridique qui n’est en rien adapté aux besoins des actifs comme des entreprises du 21e siècle.

Présentation

Passionné par l'évolution de l’industrie, j’ai fondé ce site en 2017. Sa vocation ? Vous présenter les dernières nouveautés dans le domaine de la transformation digitale au sein de l'Industrie 4.0.

RIVIERE Vincent - Fondateur

riviere-vincent.fr

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