« L’usine du futur aura deux employés : un homme et un chien. Un homme pour nourrir le chien, un chien pour protéger les robots. » Cette salve de Carl Bass, le PDG d’Autodesk, nous alerte sur l’impact économique de la révolution technologico-industrielle liée à l’intelligence artificielle (IA), la robotique et la domotique. Force est de constater que bonne ou mauvaise intrinsèquement, cette révolution a un fort potentiel anxiogène du fait du plafond de verre technologique qu’elle impliquera pour nombre de carrières. Pour certains de nos concitoyens, l’avenir paraît se résumer à un mélange de robotique et de transhumanisme, paradis des machines intelligentes et enfer programmé pour les salariés. Sans entrer dans le débat plus ou moins stérile sur l’existence actuelle ou non de l’IA forte, nous pouvons affirmer que de plus en plus d’emplois vont être détruits et remplacés par des robots et des automates puisque les programmes experts qui fonctionnent en ce moment même détruisent déjà des milliers d’emplois. […]
Article © Cyrille Dalmont – lesechos.fr – Publié le 21/09/2018
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